La vérité sur les hommes qui disent qu'ils cuisinent : deux témoignages choc

"J'ai apporté une quiche ! - Moi des toast au fromage - Et moi une escalope de foie gras sautée aux mangues et sauce pain d'épice"

Qui n'a jamais entendu un mec dire. "Moi, cuisiner, j'adore ça. Nan mais vraiment".

"Nan mais vraiment", l'adjonction qui veut dire "ce que je viens de dire est FAUX, mais je vais vraiment faire/dire tout ce qu'il faut pour te prouver que c'est VRAI".

Mes amis savent-ils cuisiner ?

Après 35 ans, on ne peut plus mentir aux autres, les amis savent ce que l'on sait faire, ils ont pu tester, et la réputation, bonne ou mauvaise est définitivement scellée. Mais qu'en est-il vraiment avant cet âge fatidique ? Existe-t-il de vrais experts en ciselage de brisure qui savent déglacer et monder les navets pour en faire une mirepoix, et qui sont les autres ? Je me suis bernarddelavillardièreisé quelques jours, et j'ai enquêté dans mon entourage sur ces cuistots (qu'ils disent !).

La spirale culinaire

Mon premier témoin : Julien, 28 ans. Il a du changer son mode de vie pour cuisiner :

"Au début, ça a marché, j'étais invité à des soirées dans lesquelles il fallait apporter quelque chose de vite fait. Et moi, je voulais faire de l'esbroufe pour en mettre plein la vue aux filles, alors je me suis mis à cuisiner toute la journée pour pouvoir apporter un truc cool le soir. J'avais une réputation à tenir, alors j'ai continué sur cette lancée, et puis ça a été l'escalade, j'ai investi mon salaire dans l'électroménager et les ustensiles de cuisine, et j'ai du aménager mon 13m2 en cuisine. Maintenant je dors au milieu des casseroles et des robots."


L'idée est là, mais pas le reste

Manu, 25 ans. Il a préparé une fois un repas qui était réussi, enfin c'est ce qu'il a longtemps cru. Fort de ce succès qui arrivait après une série d'échecs personnels, il n'a pas flairé le boniment de ses amis qui, ne voulant pas l'assommer d'avantage, avaient cru bon de lui mentir sur ses talents en cuisine. Résultat :

  • Un smoothie de patate et ses flocons de patate (un peu de patate avec ça ?).
  • Des lasagnes courgette-chèvre avec du concombre à la place de la courgette "parce que bon, j'ai toujours confondu les deux, les deux se ressemblent et le nom commence pareil".
  • Une tarte expérimentale résultat de la transposition du fabuleux toast poire/Fourme d’Ambert dans une pâte brisée : le gout était limite mais l'odeur qui s'en dégageait était semblable à celle d'un vieux chien sale mouillé peut-être même malade. 

Quoi faire pour savoir ?

La cuisine, c'est quand-même plus rigolo à plusieurs, et ça permet de pouvoir accompagner les débutants, et même de débusquer les charlatans. En ce qui me concerne, je n'ai pas besoin d'accompagnement, car cuisiner j'aime bien ça... Nan mais vraiment !