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Pour acheter en vrac, mieux vaut faire ses courses dans cette enseigne selon l'UFC-Que Choisir

Soucieux de réduire vos déchets ménagers ? Au sein de la grande distribution, cette enseigne est celle qui propose les rayons vrac les plus fournis, selon l'UFC-Que Choisir.

Où en est-on dans la réduction de nos déchets ménagers ? Nous stagnons : d'après les données communiquées par l'UFC-Que Choisir dans l'une de ses dernières enquêtes, un Français en génère (encore) 525 kg par an en moyenne – chiffre qui ne fléchit pas depuis 15 ans, à l'heure où nous commençons déjà à payer le lourd tribut de la pollution, de l'épuisement des ressources et du réchauffement climatique… Dans ce contexte, privilégier les produits vendus en vrac relève aussi d'un acte citoyen. Pour limiter non seulement les suremballages, mais aussi le gaspillage alimentaire en n'achetant que les justes quantités nécessaires à nos besoins.

Afin d'étudier plus en détail l'offre vrac de nos grandes surfaces, les experts de l'UFC ont entamé une petite ronde dans 1 300 supermarchés et hypermarchés français. Ont été pris en compte pour l'étude uniquement les produits secs relevant de l'épicerie (fruits à coque, pâtes, riz, légumineuses, céréales…).

Premier constat, ces espaces sont encore loin d'être démocratisés : seuls 57 % des magasins visités mettent à disposition de leur clientèle un rayon vrac. On observe par ailleurs de très fortes disparités entre les enseignes, avec un hard discount qui rechigne encore à s'y mettre. Les plus mauvais élèves ? Aldi, avec seulement 3 % des points de vente équipés, talonné de près par Lidl avec un tout aussi piètre 5 %. Reste également la question de la diversité des produits proposés, qui, là aussi, varie sensiblement.

Fait remarquable, un acteur de la grande distribution se distingue sur tous les tableaux. Déjà très compétitif sur son offre bio, E.Leclerc caracole aussi en tête de la course au vrac. Non seulement il remporte la part la plus importante de points de vente pourvus d'un rayon vrac (avec 87 % des magasins outillés, contre 83 % pour Intermarché et 62 % pour Monoprix), mais il dispose en prime du plus grand nombre de références (56 en moyenne, contre 48 pour Auchan et 35 chez Intermarché).

Quid du porte-monnaie ? Les prix au kilo des produits vrac avoisinent peu ou prou ceux des produits emballés des marques distributeurs équivalentes. Mais comme 90 % des produits vrac sont labellisés bio (et que le bio coûte approximativement 65 % plus cher en grande surface que le conventionnel), l'addition vrac reste un plus salée qu'en remplissant son caddie avec leurs homologues conventionnels emballés. Un compromis à faire en caisse pour manger plus green (et souvent plus sain).