Plus de fibres et moins de sel : mieux vaut acheter ce type de soupe quand on manque de temps, selon l'UFC-Que Choisir
"Plus de fibres et moins de sel : mieux vaut acheter ce type de soupe quand on manque de temps, selon l'UFC-Que Choisir"
VIDEO

Plus de fibres et moins de sel : mieux vaut acheter ce type de soupe quand on manque de temps, selon l'UFC-Que Choisir

Pas le temps de couper des légumes ni de sortir le mixeur ? Préférez toujours ce type de soupe au supermarché si vous êtes vraiment pressé…

Chez vous, on ne crie pas "à table" quand vient l'heure de manger. On préfère dire "à la soupe". Peu importe la saison, vos dîners commencent toujours par une bonne louche de velouté ou de gaspacho – avec un petit supplément gruyère râpé et croûtons pour les grandes occasions, parce que c'est ça qui est bon.

Sur le papier, la soupe collectionne les bons points : elle hydrate en été autant qu'elle réchauffe en hiver, elle rassasie dès l'entrée (de quoi réfréner ceux qui se jettent comme des morts de faim sur le dessert), et en prime, elle donne bonne conscience. Surtout quand elle affiche bien en évidence un réjouissant "9 légumes" sur le devant de l'emballage, qui nous laisse insidieusement croire qu'on a déjà atteint les 5 par jour (même si dans les faits, un bol ne compte que pour une portion ou deux, on est d'accord…).

Quand il s'agit de "souper", comme toujours, rien n'égale le fait-maison. Parce qu'on peut respecter la saisonnalité des légumes. Parce qu'on peut choisir de conserver des morceaux (et donc plus de fibres). Parce qu'on peut doser à sa guise la quantité de sel ou de crème. Mais quand on vit à cent à l'heure toute la semaine, on n'est pas forcément enclin à pleurer le week-end en ciselant des oignons. Si bien que dans nos placards se cachent bien souvent quelques soupes industrielles en dépannage des soirs pressés (ou de paresse assumée).

Problème, tous les potages du commerce ne se valent pas. Dans leur guide d'achat, les experts de l'UFC-Que Choisir recommandent ainsi de privilégier certains conditionnements à d'autres. Parmi les cancres, on retrouve sans grande surprise les soupes déshydratées, riches en sel et flanquées de tout un festival d'additifs, d'arômes et/ou de sucre, dont leur faible coût constitue le seul véritable atout. Leurs homologues en brique, elles, présentent des qualités assez disparates : si certaines s'en tirent correctement sur le plan gustatif, elles restent généralement trop salées et pauvres en fibres. Méfiance en particulier avec les marques premier prix, dont les compositions s'avèrent moins vertueuses que les marques nationales.

La "numéro 1" du potage pour l'UFC ? Les soupes surgelées, qui sont celles qui se rapprochent le plus du homemade. "Les teneurs en légumes sont souvent plus importantes que dans les autres formats, avec généralement plus de 50 % de légumes, contre 30 % en moyenne pour les autres types de soupes. Les teneurs en fibres sont intéressantes et le sel est bien maîtrisé : une bonne alternative lorsque le temps manque", concèdent les spécialistes conso. Des produits plus "quali" sur le plan nutri qui exigent, forcément, de débourser un peu plus en caisse.

Si la soupe maison reste imbattable, il faut bien avouer que nos placards recèlent quelques solutions de secours pour les soirs de flemme. Et si l'on en croit les experts, mieux vaut miser sur le surgelé plutôt que sur la soupe en brique ou déshydratée. Plus de légumes, plus de fibres, moins de sel : c'est le compromis idéal quand on veut du rapide sans sacrifier le goût ni la qualité. Histoire que votre cuillère plonge dans un potage qui a tout bon...