Mieux vaut éviter ce type de fromage blanc au supermarché, pour deux bonnes raisons

On croit bien faire en les mettant dans son caddie. Pourtant, il y a au moins deux bonnes raisons d'éviter ces fromages blancs-là…

Mieux vaut éviter ce type de fromage blanc au supermarché, pour deux bonnes raisons
© 123RF/liudmilachernetska

Si le skyr tend à lui faire de l'ombre, le fromage blanc n'est toujours pas passé de mode. Plutôt bon marché, riche en protéines (avec environ 7 g aux 100 g, il ne se laisse pas trop distancer par son cousin islandais…), il fournit également une bonne dose de calcium, minéral nécessaire à l'entretien du squelette. Sur le plan nutri, on valide. Aux fourneaux aussi !

Incroyablement versatile, du fait de sa douceur et de sa relative neutralité, il s'invite sans mal à tous les repas. Au petit déjeuner, son onctuosité contraste à merveille avec le croustillant d'un granola, quand il ne s'invite pas dans un bowl cake – vous savez, cette variante du mug cake qu'on cuit non plus dans une tasse, mais dans un bol au micro-ondes pour le renverser ensuite dans son assiette. À la pause lunch, une seule cuillère à soupe suffit à lier la vinaigrette d'une salade jar sans trop exploser le compteur calorique. Au goûter, il cale efficacement les petits creux, avec une poignée de noix ou un fruit frais. Au dîner, il joue avec malice les jokers de la crème fraîche, sur une pomme de terre au four (avec de la ciboulette ciselée) ou dans un appareil à quiche.

Dans les linéaires du supermarché, le fromage blanc ne manque pour ainsi dire pas de pots. Les plus aventuriers d'entre vous se sont peut-être déjà essayés à ceux au lait de chèvre ou de brebis, qui côtoient désormais ceux au lait de vache. Et les références qui en appellent à notre bonne conscience en affichant un gros 0 % sur leur emballage, on en parle ? Aussi déculpabilisantes soient-elles, autant les laisser parader dans les rayons. Deux raisons à cela.

La première est, assez paradoxalement, nutritionnelle. Comme l'explique la diététicienne Ysaline Benakli sur son compte Instagram, le fait de retirer les matières grasses entraverait la bonne absorption du calcium et de la vitamine D présents dans le lait. Ce qui est franchement dommage, si tant est qu'on en mange pour préserver son capital osseux. Mieux vaut donc opter, comme le conseille notre experte, pour un fromage blanc nature demi-écrémé (à 3 % MG), à peine plus calorique. La seconde touche directement au porte-monnaie, puisque les versions écrémées sont généralement vendues plus cher que les autres. Une économie de "gras" vraiment rentable ? On vous laisse en juger…

Alors mieux vaut ne pas se laisser séduire par les sirènes du 0 %. Non seulement le fromage blanc classique, légèrement demi-écrémé, favorise une meilleure assimilation des nutriments, mais il est aussi plus avantageux pour le portefeuille. Deux bonnes raisons de rester fidèle à l'authenticité, sans compromis sur la gourmandise ni sur la qualité.