Pour choisir un melon, inutile de se fier à l'odeur : les plus sucrés se reconnaissent en un clin d'œil
VIDEO

Pour choisir un melon, inutile de se fier à l'odeur : les plus sucrés se reconnaissent en un clin d'œil

Au supermarché ou chez le maraîcher, à vous les melons bien parfumés !

Lorsque vous allez au marché, vous vous sentez soudain l'âme d'un nez. D'étal en étal, vous passez de longues minutes à renifler chaque melon, sous l'œil mi-amusé mi-impatient des maraîchers. Avec le même sérieux que si vous choisissiez un nouveau parfum chez Sephora, vous comparez chaque senteur, jusqu'à trouver l'élu de votre cœur. Après un bon quart d'heure, vous payez enfin, vous pourléchant déjà les babines. Sur le chemin du retour, vous vous interrogez tout de même quant aux sourires goguenards des vendeurs de fruits et légumes. Peut-être trouvaient-ils drôle que vous passiez autant de temps à choisir un simple melon ? Pire : ils ont sûrement remarqué que le melon choisi par vos soins n'était pas encore bon ! 

En fait, les maraîchers ne s'embêtent pas à sentir ce fruit pour savoir s'il est mûr. Ils se fient à un autre indice, plus facile à repérer. Steven, alias @prendsunfruit sur Instagram, le rappelle dans une vidéo : "on n'a absolument pas besoin de sentir les melons un à un pour en trouver un bon". Selon ce jeune homme passionné de botanique, la maturité de ce fruit ne se distingue pas tellement grâce à l'odorat. Il conseille d'abord de se fier au toucher. Pour cela, exercez une légère pression sur l'ombilic, la partie en-dessous du melon, à l'opposé du pédoncule. "Si vous voyez que votre doigt s'enfonce légèrement, vous êtes sûr d'avoir un melon parfaitement mûr", affirme notre spécialiste.

Mais pour Steven, la vue reste le meilleur moyen de faire le bon choix. L'indice numéro 1 ? Le pédoncule (c'est le nom de la petite queue du fruit). "Quand le melon est immature, le pédoncule est bien relevé et bien frais", explique Steven. "Et quand le melon mûrit, les fibres rigides se dégradent, ce qui fait que le pédoncule s'incline puis sèche", poursuit-il. "Ensuite, il se craquèle car c'est la partie la plus fragile du melon. C'est le signe d'une belle maturité". Voici la règle de 3 à retenir : le pédoncule doit être incliné, sec et craquelé.

Autre indice : les stries du fruit, qui s'éclaircissent au fur et à mesure que le melon mûrit. "Plus un melon a des stries foncées, plus il est en sous-maturité", indique Steven. 

Alors si vous tenez absolument à sentir les melons d'un nez expert, vous pouvez bien entendu le faire. Mais une rapide inspection du pédoncule et des stries du fruit sera la garantie d'une entrée (ou d'un dessert) réussie. Ça valait le coup de faire un peu de botanique !