Marc Veyrat met en route son premier food truck
Le chef au chapeau noir a inauguré MesBocaux.fr, son nouveau concept de livraison de repas en bocaux. Les premiers servis seront les Franciliens.
Manger mieux pour vivre mieux. A l'heure où les camions cantine, food truck en V.O. enfument les (trottoirs) parisiens à coup de hamburgers et de hot dog à prix d'or, Marc Veyrat leur fait ravaler leur sandwich. Dans son camion mobile, point de buns, de sauce barbecue ou de frites en barquette mais des bocaux composés de plats bio ou de l'agriculture raisonnée, issus des terroirs français. Une lubie pour être dans la tendance ? Plutôt un nouveau défi pour le chef chapeauté, en lutte contre la malbouffe. Son concept, il l'a pensé avec Gilles Terkazou, Président de MRS (Multi-Restauration Services, groupe de restauration collective positionné sur l'alimentation par la santé) pour lutter contre une réalité, celle de la pause déjeuner, réduite à un sandwich avalé derrière un écran pour la majorité des salariés. Un carburant pas suffisant ou de mauvaise qualité pour les deux accolytes, associés à 50 % dans l'affaire.
Ticket gastro. Pour ses cantines mobiles, le chef a imaginé des menus équilibrés – entrée/plat ou plat/dessert - au prix d'un ticket resto. A la carte, des trentaines de recettes, parmi lesquels un oeuf bio mollet servi avec mâche et jus de grenadine, une blanquette de veau "revisitée" (testés et approuvés par la Rédaction lors du lancement) ou encore une terrine de crabe aux agrumes et orge perlé, des brownies aux graines de courge, etc... Des plats préparés non pas dans le camion, "il est impossible de faire de la cuisinen du mijotage dans un camion" affirme Gilles Terzakou, mais le jour même dans le laboratoire de la cuisine créative de MRS. Les camions n'assurent que le service de livraison des commandes passées au préalable sur le site mesbocaux.fr. Pour le rodage, les food trucks by Marc Veyrat stationneront dès le 6 février dans les quartiers de Neuilly La Défense, des Champs Elysées et de Tolbiac, les autres salariés de l'hexagone devront patienter jusqu'à 2015 pour manger sain.