Où se procurer du vin ?
Au supermarché, chez un caviste, dans un domaine... Découvrez où se procurer ce délicieux breuvage (à consommer avec modération).
Dans les domaines : Il faut oser aller goûter et apprendre à goûter. C'est un apprentissage ! Les propriétaires savent en général bien conseiller leurs clients : ils ont tout intérêt s'il veulent les revoir. On y trouve diverses catégories de vins. On peut alors acheter des vins jeunes qu'on laissera vieillir.
Chez un caviste : Choisissez un caviste passionné, compétent et disponible. Il saura vous conseiller et vous proposer des vins
originaux, sélectionnés par lui-même et donc difficiles à
trouver ailleurs.
La grande distribution bénéficie de prix compétitifs et les sélections sont faites par des spécialistes. Mais là, on ne goûte pas avant d'acheter !
Près de 80% des vins vendus aujourd'hui sont commercialisés en grande surface. Ces dernières
années, de très grands progrès ont été réalisés par les différentes enseignes,
notamment en matière de stockage des vins. Cela dit, au sein des rayons, il est souvent difficile de trouver des vins de petits vignerons. Pour acheter des vins en grande surface, attendez la période de la foire aux vins, qui se déroule généralement au
mois de septembre.
Dans les salons : Il convient d’être extrêmement prudent et de privilégier les salons sérieux et dédiés uniquement au vin. Ces salons sont l’occasion de rencontrer plusieurs vignerons et de déguster sur place. Renseignez-vous sur les conditions de livraison et n'hésitez pas à vérifier que les tarifs correspondent bien à ceux pratiqués en moyenne dans l’appellation.
Lors de ventes aux enchères : Les ventes aux enchères de vins se sont multipliées ces dernières années et demeurent un excellent moyen d’acquérir des bouteilles à des prix parfois raisonnables. Veillez cependant que les vins aient été bien conservés (les niveaux doivent être bons), donnez-vous un prix maximum pour chaque lot convoité afin d’éviter de vous laisser emporter par l’enchère dans le feu de l’action, enfin, n'oubliez pas les frais annexes qui viennent alourdir la facture (TVA et commission). Pour réaliser les meilleures affaires, n’hésitez pas à rechercher les lots dépareillés, les caisses incomplètes ou les vins d’appellations moins prestigieuses.
Sur internet : Comme pour tout achat par correspondance, il convient d’être attentif. Renseignez-vous sur la fiabilité et la solidité des sites sur lesquels vous passez votre commande (les forums sont à ce titre bien utiles) et fuyez ceux qui accumulent les incidents, les retards de livraison et les annulations de commande. Privilégiez les sites établis depuis longtemps, n’achetez que des vins que vous connaissez et méfiez-vous des promotions trop alléchantes.
En primeur : Les grands châteaux de Bordeaux et quelques domaines de Bourgogne ou de la vallée du Rhône proposent d’acheter du vin en primeur, c’est-à-dire de le réserver et de le payer avant qu’il ne soit mis en bouteille. L’intérêt pour le consommateur est de bénéficier théoriquement d’un rabais d’environ 20% sur le prix de sortie. L’expérience démontre qu’en réalité, l’achat primeur ne présente un réel avantage financier que sur les grands millésimes. Il n’est pas rare, en effet, de voir les vins issus de millésimes moyens ou petits, être vendus moins chers en foire aux vins que lors de leur sortie primeur. L’achat primeur présente cependant un autre avantage, celui d’avoir la certitude de pouvoir accéder à certains vins très recherchés et rapidement épuisés.
Acheter des vieux millésimes : Pour le plaisir de les boire ou pour une occasion particulière, il est toujours possible d’acquérir des vieux millésimes. L’exercice se révèle souvent aussi passionnant que risqué. Le vin est un produit très fragile et si la marque du temps peut avoir sur lui des effets très bénéfiques, elle peut aussi lui causer des torts irrémédiables. Les ventes aux enchères demeurent le meilleur moyen d’accéder à des millésimes anciens, voire très anciens. Attention toutefois à la provenance des bouteilles et à leur condition de stockage. Certains cavistes spécialisés proposent également des millésimes anciens et quelques rares producteurs acceptent de céder, pour une occasion particulière, une ou deux vieilles bouteilles. En règle générale, au-delà de 20 ans d’âge il ne faut s’intéresser qu’aux très grands millésimes et aux appellations prestigieuses sous peine de connaître de cruelles désillusions.