Restaurants clandestins : l'avis de Philippe Etchebest
Philippe Etchebest a donné son point de vue sur les restaurants ouverts clandestinement en France. Si le chef ne cautionne pas, il comprend les restaurateurs "à bout".
Depuis le 30 octobre dernier, tous les restaurants de France ont baissé le rideau pour une durée indéterminée. Tous ? Non. Une poignée de chefs d'entreprises défient l'autorité en ouvrant clandestinement leurs restaurants, notamment dans la capitale où le journal Le Parisien a mené son enquête. Philippe Etchebest, qui a toujours défendu l'intérêt des restaurateurs depuis le début de la crise, a donné son point de vue sur le sujet.
Des mesures barrières non respectées
Derrière les devantures fermées, certains restaurants affichent en effet complet tous les midis, accueillant leurs clients les plus fidèles par une porte dérobée. À l'intérieur, pas de masque ni de gel et encore moins de distanciation sociale. Le journal explique que certains se permettent même une petite cigarette au sein de l'établissement. "Si on arrêtait, on serait mort", a assuré l'un des restaurateurs interrogé, qui avoue n'avoie jamais fermé, "même pendant le premier confinement."
La personne affirme même, sous couvert d'anonymat, que certains "policiers du coin sont au courant" et ferment les yeux, ne faisant pas de ces entraves à la loi une priorité.
Philippe Etchebest comprend les restaurateurs clandestins
L'article, publié il y a quelques jours, a créé un véritable tollé sur la toile. De son côté Philippe Etchebest, que l'on retrouvera dès le 10 février dans la nouvelle saison de Top Chef, s'est montré plus clément. "Je n'appelle pas à la désobéissance, mais je comprends", s'est-il exprimé. "Certains sont au bout du bout, ce qui les amène à prendre ce genre de décisions extrêmes."
Le membre du jury de Top Chef espère que les nouvelles mesures limiteront ce genre de comportements : "Aujourd'hui, les aides gouvernementales concernent davantage de restaurateurs et sont mieux adaptées. Mais la situation reste très compliquée pour beaucoup d'entre nous. Il y aura des drames."
En janvier, 21 établissements ont été fermés en Ile-de-France pour non respect de la fermeture imposée. Ces établissements ayant joué avec le feu n'ont aujourd'hui plus droit aux aides pour les restaurateurs.