Mohamed (Top Chef) : "Sarah est toujours là où on ne l'attend pas !"
A quelques jours de la finale de Top Chef 2021, Mohamed Cheikh revient pour Le Journal des Femmes sur ce qu'il a appris durant cette saison 12 et ses projets à venir.
Alors que la finale de Top Chef 2021 approche à grands pas, Le Journal des Femmes a eu la chance d'échanger avec Mohamed Cheikh. Le jeune homme, qui a impressionné tout le long du concours par sa technique et sa cuisine généreuse, sera opposé à Sarah Mainguy lors d'une ultime épreuve, où les deux finalistes devront cuisiner un repas gastronomique pour 70 bénévoles de la Croix-Rouge et les 4 membres du jury. En attendant de découvrir le nom du grand gagnant du cette saison 12, Mohamed a accepté de revenir pour nous sur son parcours et les épreuves qui l'ont particulièrement marqué.
Pourquoi avoir voulu participer à l'émission Top Chef ?
C'est un concours de plus en plus reconnu et considéré par les plus grands chefs. C'était aussi l'occasion de rencontrer des chefs talentueux et émergents de ma génération.
Comment avez-vous vécu cette saison ?
C'était extraordinaire, merveilleux, plein de rebondissements et d'émotions, mais aussi très éprouvant ! En bref, je dirais que c'était inoubliable !
Quelle a été votre première pensée en apprenant que vous étiez finaliste ?
Ma première pensée a été de me dire que rien n'est impossible et qu'il faut croire en soi, ne jamais abandonner. Ca m'a aussi fait prendre conscience que même quand on pense que tout est fini, il y a toujours un espoir. Par exemple en quart de finale face à Pierre, je pensais partir. Je me suis vraiment dit "Ce soir, je rentre chez moi" et pourtant je ne suis pas quelqu'un qui lâche le morceau facilement. Comme quoi !
Quelle a été l'épreuve la plus marquante pour vous ?
Le moment le plus marquant a été de voir Pierre Gagnaire passer la porte de la cuisine pour venir faire une épreuve avec moi. Je pense que d'ici 20 ou 30 ans je me souviendrais encore de ce jour où j'ai eu la chance de travailler avec ce grand monsieur. C'était vraiment un cadeau !
Et l'épreuve la plus désagréable ?
L'épreuve autour du lait. Le lait, c'est vraiment quelque chose qui me dégoûte ! Je pense que même assoiffé dans le désert, je ne le bois pas ! Ce jour-là, on n'est pas passé loin de la catastrophe.
Qu'avez-vous appris durant ces semaines de compétition ?
J'ai découvert que le champ des possibles en cuisine était bien plus large que ce que je pensais, qu'il fallait que je continue à croire en moi et à faire ce métier.
Qu'aimeriez vous dire à votre cheffe de brigade Hélène Darroze ?
Tout simplement merci ! Je dirais presque je l'aime... pas d'amour (rires) mais elle a marqué ma vie à jamais !
Quel à été son meilleur conseil ?
Elle me répétait tout le temps qu'il fallait que je donne tout et qu'elle voulait refaire le même scénario que l'année dernière en allant le plus loin possible. Je n'ai vraiment pas envie de la décevoir.
Selon vous, qu'est-ce qui fait de Sarah une adversaire redoutable pour cette finale ?
Elle a un style bien à elle qui a fait la différence plus d'une fois. Elle est toujours là où on ne l'attend pas. Sur l'épreuve des macaronis par exemple, elle m'a bluffé ! Ca m'a limite amusé qu'elle passe devant moi. Quand j'ai vu ce qu'elle a pondu (des macaronis dans un gros macaroni) je me suis dit qu'il fallait l'inventer. Ce jour-là, elle nous a tous mis à l'amende.
Vous avez ouvert une terrasse éphémère au Jardin des plantes, Manzili. Comment s'est passée la première semaine d'ouverture ?
C'était très euphorique, autant pour nous que pour les clients. C'est vraiment de la folie parce qu'on a quand même 150 places assises et on est toujours complets. Je ne pensais pas que ça m'arriverait un jour ! Dès qu'on ouvre les réservations, ça se remplit en seulement 2h. On a même des gens qui nous mettent des commentaires négatifs parce qu'ils n'arrivent pas à réserver (rires). C'est tellement beau, c'est fort... avoir autant de reconnaissance en si peu de temps c'est fou !