Bientôt la fin des popcorns au cinéma ?

Fini le popcorn, les chips, les bonbons et le soda au cinéma ! Les snacks "classiques" d'un bon film est loin d'être la meilleure pour la santé. Si vous n'avez pas envie d'amener votre paquet de baby carotte, existe-t-il vraiment des alternatives qui soient moins grasses et moins sucrées ? C'est ici qu'intervient l'association "Mieux manger au ciné" et son objectif de changer l'offre alimentaire dans les cinémas.

"Et pourquoi donc, ne pas mieux manger au cinéma ?

Cette jeune association cherche d'abord à faire du lien entre la culture et l'alimentation. "Mieux manger au ciné" veut sensibiliser autant le public que les entreprises sur les enjeux alimentaires et le développement durable. Parce que manger sainement c'est bien, mais le faire durablement c'est mieux. Pour cela, l'intention est de repenser l'offre et de la rendre "saine, goûteuse et sensible aux problèmes de la transition écologique", tout en étant "adapté à la consommation au cinéma", lit-on sur leur site.

Comment manger mieux ?

Pour agir, l'association a lancé un concours pour trouver la nourriture du cinéma de demain. Les entreprises commerciales et de l'économie sociale et solidaire sont appelées à participer, ainsi que les jeunes professionnels qui veulent présenter un concept en développement. Ils peuvent participer dans trois catégories, l'adaptation d'un produit existant, la création ou encore Jeune Pousse, pour les produits en cours de développement. "À siroter, à croquer à pleines dents, parce qu'on a une petite faim ou une grosse faim, par pure gourmandise, tous les produits sont permis" peut-on lire sur leur site. Il y a peu de limites aux propositions. Pour candidater, il y a quatre petites conditions : le produit présenté doit être : 

• Adapté pour le cinéma
• Aussi gourmand que bon pour la santé et la planète
• Sans aucun ingrédient controversé
• Créatif et anti-gaspillage

Les gagnants du concours seront annoncés le 3 mai et l'association espère proposer les produits des lauréats aux cinémas participants dès le mois de septembre. Par la suite, elle aimerait étendre le projet à d'autres lieux culturels.