Ce réflexe devrait être systématique quand on range ses courses – on n'y pense pas assez
Un as du rangement des courses, vous dites ? Vérifiez quand même si vous adoptez ce bon réflexe en rentrant à la maison, on ne sait jamais…
À peine le grand marathon du supermarché terminé, qu'il faut déjà entamer un nouveau sprint pour ranger ses courses. D'emblée, on s'attaque à tous les produits frais. Les pâtes, riz, farines et autres membres du fond d'épicerie, eux, peuvent attendre sans risque à l'extérieur. Les surgelés retournent dans le grand froid du congélateur, ou à défaut dans le freezer. Le reste part au frigo, dans une organisation quasi militaire.
Car non, on ne plaisante surtout pas avec le réfrigérateur. Chaque denrée dispose de son compartiment dédié, chacun affichant une température différente. Dans le bac à légumes, pas trop de suspense : on range soigneusement ses légumes frais, à quelques exceptions près – tomates, courges, pommes de terre, melons et pastèques se tiendront bien mieux à température ambiante. Dans la zone froide, traditionnellement située en bas, on stocke tous les aliments ultrafrais les plus fragiles : viandes et poissons crus, fromages au lait cru, crustacés et charcuteries, produits traiteurs, salades en sachet, pâtisseries et préparations à base d'œuf (entremets, mayonnaise…). Dans la zone fraîche, qui occupe généralement les deux tiers supérieurs, on entrepose les préparations cuites (soigneusement consignées dans des récipients hermétiques) ainsi que les laitages. La porte, elle, se destine aux confitures, aux condiments ouverts (moutarde, cornichons…), au beurre, ainsi qu'aux bouteilles de lait et de jus de fruits entamées. C'est également là que l'on peut, si on le souhaite, placer ses œufs.
Si les fabricants (et les autorités) recommandent une vigilance si scrupuleuse avec nos frigidaires, vous vous en doutez, ce n'est pas juste pour contenter les pulsions maniaques de certains – ni pour embêter les autres. C'est évidemment pour des raisons sanitaires. Comme le rappelle Santé publique France, entre 10 000 et 16 000 personnes seraient touchées par une toxi-infection alimentaire chaque année dont 30 % surviendrait lors de repas familiaux. La faute, entre autres, à une conservation inadéquate des aliments. Et malheureusement, il ne suffit pas d'affecter chaque produit dans sa zone de prédilection pour se prémunir des proliférations bactériennes…
Il existe en effet un autre réflexe que nous devrions tous avoir en remisant nos courses au frigo, et que, faute de temps, on escamote trop souvent. On oublie de retirer les suremballages de nos produits frais, comme les cartons des yaourts ou des canettes vendues par lot. Pas toujours resplendissants de propreté, comme le rappelle l'UFC-Que Choisir, ils ne sont pas à l'abri de renfermer des germes pathogènes susceptibles de contaminer les autres aliments. Sans compter qu'ils encombrent le frigo et entravent la bonne circulation de l'air froid autour des denrées. Une double bonne raison de les enlever systématiquement !