Cafetière à expresso : ce point que vous devez absolument vérifier avant achat, selon l'UFC-Que Choisir
Vous pensez avoir trouvé la cafetière à expresso de vos rêves ? Veillez au grain en suivant ce précieux conseil dispensé par l'UFC-Que Choisir…
Chez les buveurs de café, on distingue deux clans : les adeptes de la machine à dosettes, qui envient autant son sens du pragmatisme que la classe de Georges Clooney (l'art du "What Else ?" ne s'improvise pas), et ceux qui ne jurent que par les modèles avec broyeur à grains pour se délecter de leur petit noir comme au comptoir du bar.
Un temps boudées car dispendieuses, ces cafetières automatiques séduisent désormais le grand public, surtout depuis qu'elles se font plus accessibles. Leurs atouts ? En premier lieu, leur caractère à la fois plus écologique (pas de déchets générés par les capsules) et plus économique (coût de revient à la tasse 2 à 3 fois inférieur à celui d'un expresso en dosette). Les fins connaisseurs apprécient en outre de savourer des tasses beaucoup plus aromatiques qu'un café filtre (chargées des odeurs et saveurs d'un café frais) et de jouir d'une plus grande liberté de dégustation (en s'affranchissant du choix restreint des capsules pour s'essayer à des grains plus rares).
Même pour un utilisateur lambda, son fonctionnement reste assez enfantin. La seule chose qu'il ait à faire, finalement, c'est en gros de remplir le bac à grains… et d'appuyer sur un bouton. En interne, en revanche, cette simplicité cache une mécanique bien huilée. Une fois l'expresso commandé, une partie des grains tombe dans le broyeur intégré pour y être moulus, avant d'atterrir dans la chambre de percolation. C'est ici que l'eau chaude (en provenance d'un système de chauffe fonctionnant en parallèle) traverse à haute pression la mouture pour extraire tous les arômes du café, qui va s'écouler dans la tasse par le bec verseur.
Le plus difficile reste de faire le bon choix à l'achat, en tenant compte des critères afférents à ses habitudes de consommation : option multi-boissons (capuccinos, lattes…), possibilité d'utiliser du café déjà moulu, facilités d'entretien... Il est toutefois un point encore plus fondamental à vérifier systématiquement, comme le rappelle l'UFC-Que Choisir dans son guide d'achat sur les cafetières auto : la pression atteinte par la machine. Une pression minimale est bien sûr une condition sine qua non à la bonne extraction du café : "un café sous-extrait délivrera moins d'arômes et sera plus clair", avertissent les experts. Pour autant, n'allez pas croire qu'une pression trop élevée donnera forcément un meilleur expresso : une extraction trop agressive produira surtout une tasse très amère, et finalement peu plaisante en bouche.
Après avoir testé différents modèles, les enquêteurs de l'UFC s'accordent pour dire "que la pression considérée comme optimale pour un expresso est de 9 bars. Elle permet d'extraire au mieux les arômes et les saveurs du café, tout en lui donnant une belle crema (NDLR : la fine mousse caramel qui se forme sur le dessus)". Sans compter que les pressions affichées par les fabricants, qui grimpent jusqu'à 15 bars, ne sont pas toujours atteintes en pratique. Une info qui donne du grain à moudre avant de filer en magasin…