Une pastèque de cette forme sera toujours plus sucrée – c'est inscrit dans ses gènes
Et si certaines pastèques étaient génétiquement programmées pour être plus sucrées ? En tout cas, leur silhouette en dit déjà long…
En cette saison estivale, comment résister à l'appel d'un juteux quartier de pastèque ? Avec ses 92 % d'eau, ce membre de la famille des cucurbitacées compte parmi les fruits les plus désaltérants qui soient. Sa chair rouge témoigne en prime d'une teneur conjointe en lycopène et bêta-carotène, deux puissants caroténoïdes antioxydants. De quoi se rafraîchir sainement les idées…
Sur le plan purement gustatif, les meilleures pastèques sont évidemment celles qui renferment une pulpe sucrée. Mais comme "on n'est pas dedans" (et que son écorce coriace ne fait pas dans la transparence), beaucoup se résignent à la choisir à l'aveuglette. Certes, il y a bien quelques "trucs" de connaisseurs pour tenter de viser dans le mille. Comme repérer la présence d'une tache jaune-orangé, stigmate de sa zone de contact avec le sol, signifiant qu'elle a suffisamment maturé avant d'être cueillie. Pister les "toiles d'araignée" grisâtres sur sa peau, œuvre des abeilles attirées par la sucrosité de sa chair. Ou encore examiner le pédoncule, qui doit être bien sec et surtout pas vert (qui indique une récolte trop précoce). Certains vont même jusqu'à jouer des percussions sur leurs écorces pour voir comment elles tintent à l'oreille. La règle ? Plus elles sonnent creux, moins elles sont bonnes.
Pour ceux qui n'ont pas l'ouïe fine (ou qui n'ont vraiment pas le temps de jouer aux enquêteurs en faisant leurs courses), l'affaire n'est pas totalement perdue. Il existe encore un indicateur, très simple, auquel vous pouvez vous fier : sa forme. Vous avez peut-être remarqué que certaines sont plus allongées, d'autres plus sphériques. Le fruit du hasard ? Pas tout à fait. C'est une affaire de gènes… et plus précisément de sexe.
Eh oui, figurez-vous que l'on distingue les pastèques mâles, grandes et oblongues, des pastèques femelles, grosses et rondes. Dans ce match des genres, il semble que la gent féminine tire mieux son épingle du jeu à la dégustation : sa chair est naturellement plus sucrée que celle de son homologue masculin, plus aqueuse. Preuve que les melons d'eau ont résolument le sens du "girl power" dans leur ADN !