Pouvoir d'achat : ces techniques malignes pour maîtriser son budget courses

1. Avoir mangé avant d'aller faire ses courses

Aller faire ses courses le ventre vide, c'est l'assurance de céder à des achats impulsifs (à majorité composés de produits gras et sucrés, évidemment…) qui ne figuraient pas sur notre liste de courses intiale. Résultat ? La note explose en caisse. Pour respecter son budget courses, on s'assure donc d'avoir l'estomac bien rempli avant d'arpenter les rayons ou, a minima de ne pas ressentir de fringales – juste après le jogging, ce n'est peut-être pas l'idéal…

2. Privilégier les marques de distributeurs

Les marques de distributeurs (MDD) appartiennent aux enseignes de grandes distributions. Elles proposent des produits en moyenne 25 à 30 % moins chers que ceux des marques nationales, pour une qualité gustative et nutritionnelle comparable. Petite expérience dans un drive parisien chez Intermarché : un pack de 16 yaourts nature "Pâturages" en MDD revient à 2,75 €… contre 3,85 € pour Danone. Avec dans les deux cas, du lait français et un Nutri-Score A. Leur secret ? Rogner sur les dépenses marketing (très peu d'investissement publicitaire) et sur le budget recherche et développement (les produits se trouvant déjà sur le marché).

3. Se fier aux prix au kilo

Vous scrutez les étiquettes pour faire la meilleure affaire ? Prudence. Si un paquet de lentilles est affiché moins cher que son voisin de gondole, il n'est pas toujours plus avantageux. Eh oui, il faut aussi comparer leur poids ! En proposant des formats de 450 g au lieu de 500 g par exemple, certains fabricants font mine de s'aligner avec la concurrence. Pour ne plus vous faire avoir, un conseil : regardez uniquement les prix au kilo ou au litre.

4. Opter pour les fruits et légumes "moches"

Ils sont trop petits, déformés, biscornus… et pourtant, ils sont bons ! Représentant 40 % de la production française, les fruits et légumes mal calibrés connaissaient jusqu'alors un sort funeste, en pourrissant à même le sol pour la plupart d'entre eux. Jusqu'à ce que l'enseigne Intermarché lance en 2014 son opération coup de poing "fruits et légumes moches". Une initiative antigaspi qui revalorise les grands bannis des étals, vendus pour l'occasion 30 % moins chers en moyenne que leurs homologues calibrés. Entre nous, qu'importe qu'une carotte torde du nez si c'est pour la réduire en soupe ou en purée !

5. Payer ses courses en liquide

Lorsqu'on sort un billet de son porte-monnaie, on conscientise bien mieux ses dépenses qu'en payant par carte bleue ! C'est sur ce constat que s'appuie la technique des enveloppes : on répartit son budget entre différentes catégories (courses, loyer, loisirs…) et on consigne les sommes liquides correspondantes dans des enveloppes. On réfléchit ainsi à deux fois avant de piocher dedans. Et au moins, quand il n'y en a plus, il n'y en a plus !