Personne n'aurait osé mettre cet ingrédient dans un brownie - le résultat est hyper fondant
Le culot en cuisine, parfois, ça paye. Comme dans ce brownie à la texture ultra-fondante, dont le secret repose sur un ingrédient totalement décalé…
Du chocolat noir, du beurre, du sucre, des œufs et de la farine. En théorie, il ne faut guère plus pour réaliser une bonne pâte à brownie. Souvent jonché de noix de pécan ou de macadamia, ce gâteau rectangulaire dont les Européens sont devenus si friands aurait vu le jour dans l'hôtel américain Palmer House à Chicago en 1893. Bertha Palmer, la femme du gérant, demanda à son chef de confectionner une petite douceur nomade, pratique à grignoter et facilement logeable dans un panier-repas. Il donna alors naissance à un fondant chocolaté aux noix nappé d'un glaçage à l'abricot. Un précurseur du "vrai" brownie (qui ne s'appelait pas encore ainsi, d'ailleurs…), repris par une certaine Fanny Farmer qui peaufina la recette pour en publier une version aboutie en 1906. Le début d'une ascension fulgurante aux États-Unis qui s'est étendue au monde entier !
Depuis, le brownie se refait continuellement une beauté au gré des inspirations plus ou moins déjantées des foodistas. Sans gluten, végan ou paléo, il se plie désormais à tous les régimes alimentaires (ou presque). Pour alléger les consciences, il glisse même dans son appareil des aliments étiquetés healthy, comme le potimarron, la patate douce ou la betterave, troque son sucre blanc pour du sucre de coco ou le beurre par de la purée d'amandes ou de cacahuètes. Mais la dernière trouvaille en date dépasse carrément les frontières de l'imaginable… Sur les réseaux sociaux, un grain de folie a, semble-t-il, germé dans l'esprit des influenceurs food qui s'essaient les uns après les autres à une drôle d'expérience culinaire : mettre dans leur pâte à brownie – accrochez-vous bien – un bloc de feta. Déroutant, n'est-ce pas ? Et pourtant, il se dit çà et là que le résultat est bluffant…
Zoe Reich, alias @zoe.nogluten sur Instagram, s'est elle-même prise au jeu. Elle a ainsi mixé 150 g de feta, 3 œufs, 50 g de farine de riz, 50 g de cacao en poudre et 50 g de sucre avant de verser ce mélange improbable dans un moule rectangulaire chemisé de papier cuisson et d'enfourner 30 min à 180 °C.
Verdict ? Pour peu qu'on parvienne à s'affranchir des a priori, on est séduit par la première impression visuelle : à la découpe, la texture semble incroyablement fondante. Reste à savoir ce qu'il en est du goût : "Perso c'est validé ! La feta apporte une petite touche salée sympa… c'est comme utiliser du beurre demi-sel dans des cookies finalement", conclut l'influenceuse. Alors, cap ou pas cap de tester ?