Cette mousse au chocolat vendue en supermarché est vraiment celle à éviter selon Yuka
Mieux vaut ne pas toujours succomber aux mousses au chocolat du supermarché. Surtout s'il s'agit de cette référence sèchement notée par Yuka…
Une tablette de chocolat noir, des œufs, une touche de sucre et une pincée de sel. Voici, en substance, ce que vous trouverez dans une mousse au chocolat maison "à l'ancienne", digne de celles que préparaient nos grands-mères. Celles à la texture riche, dense, soyeuse, dont s'échappe un doux souffle feutré quand on y plonge la petite cuillère.
Autrefois réservé aux goûters de fête et aux desserts du dimanche, ce petit plaisir exceptionnel s'est largement banalisé dans nos frigidaires, depuis le grand boom des petits pots industriels dans les rayons frais des grandes surfaces. Fini le coup de fouet de mamie qui battait à la main ses blancs en neige pour les incorporer délicatement à sa base de jaunes d'œufs et chocolat fondu. Aujourd'hui, on se contente de tirer sur la languette d'un opercule. Un sens pratique qui tend à faire oublier le bon goût du fait-maison et, plus grave encore, à égratigner notre santé.
Loin d'être des modèles de vertu, les mousses au chocolat du commerce comportent leur lot d'additifs, notamment divers épaississants destinés à ramener de la texture en bouche. Pour faire le bon choix sans éplucher la liste (à rallonge) des ingrédients, @insolitia a scanné sur Yuka les différentes références de son supermarché.
Sans surprise, aucune mousse ne brille vraiment par son profil nutritionnel. S'en tenant à la logique du "moins pire", le jeune papa alerte en particulier sur une référence évaluée comme "mauvaise" par l'application… puisqu'elle essuie la piteuse note de 17/100. Jugée trop riche en sucres et en acides gras saturés, elle renferme en prime un groupe d'additifs considéré à "risque modéré" : les esters diacétyl-lactiques de mono- et diglycérides, plus sobrement codés E472b. Ces agents de texture sont suspectés de perturber la flore intestinale, de majorer le risque de maladies auto-immunes, allergiques et inflammatoires, et selon des études récentes, de favoriser l'apparition de pathologies cardiovasculaires. Cette mousse au chocolat, c'est celle… de chez Danette. À noter que sa concurrente de La Laitière, la Secret de Mousse au chocolat noir, contient elle aussi ces émulsifiants controversés, malgré un score plus flatteur de 48/100.
Si on veut y échapper ? On se rabat sur le grand pot de Mousse au chocolat au lait Michel et Augustin, dont la composition reste volontairement sobre et sans additifs. Ce qui ne doit pas sonner comme un prétexte pour le descendre dans la journée, on est d'accord…