Blenders : l'UFC-Que Choisir déconseille fortement ces modèles

Vous comptez acheter un blender pour mixer vos smoothies du matin ? Bannissez absolument ces modèles épinglés par l'UFC-Que Choisir.

Blenders : l'UFC-Que Choisir déconseille fortement ces modèles
© Pixel-Shot - stock.adobe.com

C'est le fidèle compagnon des petits déjeuners vitaminés, celui qu'on appelle à la rescousse pour mixer en deux temps trois mouvements son smoothie matinal. Avec son design compact, sa facilité d'entretien et son coût relativement abordable, le blender se range désormais parmi les indispensables du plan de travail. À ceux qui contestent l'utilité de ce petit électroménager, on rappellera qu'il ne se cantonne pas à broyer les branches de chou kale dans les jus détox. Il s'affaire aussi à lisser les purées de légumes, à émulsionner des sauces, à frapper les cocktails, à faire mousser nos cafés latte… et même à piler des glaçons. Les plus perfectionnés d'entre eux, équipés d'une résistance intégrée, disposent même d'une fonction chauffante pour cuire et mouliner en même temps – un must en hiver pour mitonner des soupes et veloutés express.  

Mais avec une offre toujours plus grandissante, choisir son blender peut toutefois rapidement virer au casse-tête. Pour nous faciliter la tâche, on peut compter sur le guide d'achat de l'UFC-Que Choisir qui distille quelques précieux conseils sur le sujet. Il faut comprendre tout d'abord qu'un blender standard se compose de deux parties : un socle abritant le moteur et un pichet équipé de lames. Pour ce dernier, on prêtera notamment attention à sa contenance, mais aussi au choix du matériau selon les usages prévus : ceux en verre, plus lourds, cassent en cas de chute, mais peuvent accueillir sans problème les liquides chauds, ce qui n'est pas le cas de ceux en plastique.

Le second point dont il faut impérativement tenir compte, c'est la puissance du moteur. Pourquoi ? Parce qu'elle influe sur la rapidité du mixage, évidemment, mais aussi parce qu'elle conditionne la durée de fonctionnement recommandée – ou autrement dit, le laps de temps consécutif durant lequel le blender est capable de tourner sans surchauffer. L'UFC prévient : "Certains appareils ne peuvent pas tourner plus de 20 ou 30 secondes d'affilée, et il faut faire une pause de plusieurs minutes avant de les redémarrer ! D'autres blenders dotés d'un moteur plus solide peuvent fonctionner sans risque de surchauffe pendant trois minutes." Pour ne pas perdre trop de temps dans le stop and start, les experts conso déconseillent donc formellement les modèles "incapables de tenir plus de 60 secondes".

À plus forte raison lorsqu'on envisage de mixer des ingrédients particulièrement fibreux ou coriaces, comme des fruits oléagineux par exemple.

Si vous comptez investir dans un blender, scrutez donc de près ses caractéristiques et vérifiez s'il peut tenir au moins une minute sans s'arrêter. Sinon, préférez un modèle un brin plus endurant !