Cette Italienne a un secret pour transformer des lasagnes ordinaires en un plat exceptionnel

Envie de faire mouche avec vos lasagnes maison ? Suivez le conseil de cette experte de la cuisine italienne pour atteindre la perfection…

Cette Italienne a un secret pour transformer des lasagnes ordinaires en un plat exceptionnel
© Bernd Jürgens - stock.adobe.com

Des feuilles de pâte, une sauce à la viande hachée savamment tomatée, une bonne dose de fromage (mozza, ricotta ou parmesan, quand ce n'est pas les trois à la fois), et vous tenez là le trio gagnant des incontournables lasagnes à la bolognaise. Bien qu'intimement rattachées à la gastronomie italienne, elles tiendraient leur nom du grec lásana, littéralement "trépied de cuisine", en référence au dispositif qui servait à maintenir la cocotte au-dessus du feu. Ses racines culinaires, elles, remonteraient bel et bien à la Rome antique, époque où le cuisinier épicurien Apicius préparait sa "tarte", succession de fines crêpes (laganum) et de couches de viande ou de poisson. Ce n'est que bien plus tard, à partir du XIIIe siècle, que les Romains se mirent à employer le terme "lasanum" pour nommer le récipient dans lequel elles étaient cuisinées. Une histoire à en perdre quelque peu son latin…

Aujourd'hui, le terme "lasagnes" désigne aussi bien la recette gratinée qui sort du four que les plaques rectangulaires qui servent à sa confection. Élaborées à partir de semoule de blé dur, elles s'achètent fraîches (au rayon des pâtes fraîches) ou sèches (au rayon…des pâtes sèches, pas de piège) dans le commerce. Vient alors la question fatidique, celle qui revient systématiquement sur le tapis au moment de les monter : les feuilles de lasagnes, on les précuit ou pas ? En même temps, diront certains, il suffit de regarder sur le paquet…

Un piège ? Peut-être bien. Italienne pure souche, Edda Onorato tranche le débat une fois pour toutes sur son blog. Pour elle, les plaques se précuisent, peu importent les instructions. "Je vous conseille de précuire les feuilles de pâte quelques secondes. Je sais, ce n'est pas ce qui est indiqué sur les paquets", devance l'autrice culinaire. C'est pourtant ce qui va "garantir une bonne cuisson" selon elle : "la pâte est déjà hydratée, elle reste souple avec de la tenue, pas de mauvaises surprises". Le risque en zappant cette étape (qui ne prend que 4 minutes de plus, rien de profondément chronophage) ? Se retrouver avec des pâtes en sous-cuisson, mal assaisonnées ou carrément pâteuses. Avec cette précaution, on peut également se permettre de moins forcer sur la sauce et d'enfourner son plat moins longtemps (ce qui évite de l'assécher).

Envie d'aller plus vite ? Optez pour des pâtes fraîches pour escamoter la précuisson, qui est ici moins importante. Si elles sont sèches, en revanche, évitez de prendre le raccourci. "C'est bien sûr subjectif, juste un conseil, mais c'est aussi ce qui plaît le plus aux Italiens", conclut notre experte.