Pour bien doser les féculents dans les recettes, il suffit de retenir cette règle toute simple

Avec les beaux jours qui reviennent, vous mourez d'envie de délaisser les gratins filants et quiches épaisses pour des assiettes fraîcheur. Ne serait-ce pas l'occasion de tester cette salade de pâtes à l'italienne qui vous fait de l'œil depuis tout cet hiver ? Celles avec du jambon cru, des tomates confites, des cœurs d'artichauts, de la mozzarella et du pesto maison... Ni une ni deux, vous allez rechercher votre livre de recettes pour retrouver les quantités exactes.

Pour la garniture, pas d'ambiguïté possible : quand on dit "4 tranches de jambon", c'est 4 tranches de jambon, point barre. Mais pour les pâtes, les choses se corsent. Dans la liste des ingrédients, on vous indique "300 g de fusilli cuites". Or, manque de pot, il ne vous en reste pas. Il va donc vous falloir sortir votre casserole et votre gros sel pour en cuire, mais ça, vous le saviez déjà. Ce qui vous ennuie vraiment, c'est que vous ne connaissez pas les équivalences en poids cru. Vous allez encore devoir verser vos nouilles à la louche dans l'eau bouillante, et finir avec un monticule qui nourrirait tout un régiment…

Combien de riz ? Combien de semoule ? Doser ses féculents dans les recettes relève trop souvent du casse-tête, surtout quand on nous parle en poids cuit. Il existe pourtant une règle quasi universelle et très facile à mémoriser qui, lorsqu'on la suit, permet de viser relativement juste à chaque fois. Laquelle ? Même si certaines foisonnent un peu plus que d'autres en fonction de leur teneur en amidon notamment, toutes les céréales triplent approximativement de volume en cuisant, comme le détaille José Crespo, diététicien-nutritionniste, sur son site. Autrement dit, leur poids cuit correspond à peu de choses près à trois fois leur poids cru. Un exemple ? Quand une recette requiert 300 g de riz cuit, vous devez peser 100 g de riz cru. C'est aussi simple que cela.

Avec les légumineuses, ce ratio demeure valable (excepté peut-être pour les petits pois et pois cassés, où il faudrait appliquer un facteur de 3,75 au lieu de 3 selon notre expert). En revanche, petit piège, les tubercules comme la pomme de terre ou la patate douce conservent leur poids initial après cuisson : avec eux, donc, même pas besoin de sortir la calculette !