Les chocolats bas de gamme se repèrent en un clin d'œil, si on sait où regarder
Et quand on sait que ce sont les enfants les premiers à en raffoler, autant en avoir le cœur net.

À Pâques, les supermarchés débordent de figurines en chocolat. Pourtant, sous leurs formes amusantes et leurs emballages colorés, tous ne se valent pas. Certains produits sont fabriqués à bas coût, avec une composition qui trahit un vrai manque de qualité. Et un simple coup d'œil à l'étiquette suffit à s'en rendre compte.
Premier réflexe : observer l'apparence du chocolat. Un produit bien tempéré brille légèrement et présente une surface lisse. À l'inverse, un chocolat terne ou tâché peut signaler une fabrication bâclée. En effet, un tempérage mal exécuté altère la texture en bouche et la durée de conservation. Autre point de vigilance : l'odeur. Un bon chocolat dégage un arôme net, franc. Si ce n'est pas le cas, c'est peut-être qu'il n'y a pas grand-chose de chocolaté à l'intérieur. Même constat pour les couleurs trop vives : les colorants artificiels sont encore fréquents dans certaines confiseries, malgré les controverses sanitaires. Mais l'information numéro une à vérifier pour vous assurer de la qualité d'un chocolat de Pâques reste sa composition. Les ingrédients qui s'y trouvent sont classés par ordre de quantité. Le premier ingrédient est donc celui qui est le plus présent dans le produit.
Tout d'abord, il faut savoir qu'un chocolat de qualité contient peu d'éléments : des fèves de cacao, du beurre de cacao, du sucre, éventuellement du lait et de la vanille. Pas plus. Dès que la liste s'allonge, c'est souvent pour compenser un cacao trop faible ou absent. Huile de palme, lécithine de soja, vanilline, cire alimentaire… Ces ajouts trahissent une volonté de réduire les coûts. Leur présence n'est jamais bon signe. Mais surtout, "si le sucre ou un autre édulcorant est le premier ou le deuxième ingrédient, c'est que le chocolat contient peu de cacao et est de mauvaise qualité", assure Erica Gilmour, chocolatière et fondatrice de Hummingbird Chocolate à Almonte, en Ontario.
Vous l'aurez compris, si l'un de ces ingrédients est mentionné en tête, c'est que le fabricant a privilégié le volume au goût, ainsi le produit risque d'être particulièrement déceptif. Un critère simple, mais infaillible.