On oublie toujours de faire ça quand on ouvre un avocat – c'est une erreur
Vous pensez à faire ça lorsque vous ouvrez votre avocat ? Beaucoup trop de gens l'oublient… et c'est bien dommage.

Si comme tous les foodistas des réseaux sociaux, vous ne prenez vos repas qu'en présence de votre avocat, ce qui va suivre devrait vous intéresser. Rassurez-vous, on ne va pas vous moraliser avec son bilan écologique – on sait que son empreinte carbone n'est pas négligeable – ni avec son bilan calorique – 160 kcal le demi-fruit, on trouve nettement plus light sur les étals. Après tout, il possède d'autres arguments pour se défendre. Sa valeur énergétique se justifie surtout par sa richesse en bons acides gras, majoritairement monoinsaturés. Il veut donc plutôt du bien à nos artères. Tout comme il cajole nos papilles avec son crémeux incomparable – quand on ne tombe pas sur un spécimen filandreux, bien évidemment.
Sorti du guacamole et du poke bowl, notre avocat trempe dans toutes les affaires classées "gourmandes". Quand il n'escorte pas des crevettes dans une verrine lors des apéros dînatoires, il éclot en rose sur les avocado toasts, se substitue ingénieusement au beurre dans les fondants au chocolat healthy ou accueille volontiers des œufs cocotte orphelins de ramequins dans sa cavité centrale. En été, il joue même des coudes avec les merguez sur la grille du barbecue, juste le temps que sa chair verte se marque de quelques stries noires – c'est son petit côté rock'n'roll.
Mais avant de le cuisiner, encore faut-il l'ouvrir correctement. Rien de sorcier, s'empresse-t-on de penser : il suffit de prendre un couteau, de viser (à peu près) au milieu, puis de le fendre en deux en contournant le noyau. Dans notre élan, on a pourtant zappé une étape essentielle. Laquelle ? Dans son post Instagram, la virologue Océane Sorel nous rappelle à l'ordre, non sans humour : un avocat, ça se lave ! Et ce bien qu'on ne consomme pas sa peau.
Quand on prend le temps d'y réfléchir, l'explication nous apparaît assez clairement : comme la lame du couteau traverse d'abord la peau (parfois souillée), elle peut faire migrer malencontreusement des bactéries dans la chair et la contaminer. Cette règle reste bien sûr valable pour "tous les fruits et légumes qu'on coupe ou qu'on pèle", prévient la scientifique. Mieux vaut donc passer son avocat à la douche avant de lui faire une coupe…
Une formalité ? Peut-être. Mais un réflexe malin pour éviter de gâcher sa fête crémeuse avec quelques bactéries indésirables. Après tout, ce fruit n'a pas volé son titre d'icône : il soigne nos artères, sublime nos plats et apporte un grain de folie jusque sur nos barbecues. Alors autant le traiter avec les égards qu'il mérite, non ? Allez, à vos avocats – et cette fois, propres comme un sou neuf !