Elle paie un morceau de nougat 168 euros : une étudiante alerte sur l'arnaque la plus courante sur les marchés
Ce stratagème, utilisé par bon nombre de vendeurs sur les foires et les marchés, peut vous faire perdre beaucoup d'argent.

168 euros : voilà la somme ubuesque qu'a déboursée une étudiante de 26 ans pour un simple morceau de nougat. Victime d'une arnaque très répandue, Léonie a partagé sa mésaventure sur TikTok. Dans l'émission "Arnaques !", présentée par Julien Courbet, les journalistes se sont intéressés à son histoire. À travers l'épisode du 29 mai 2025, diffusé sur M6, on découvre toute l'ampleur du phénomène. Loin d'être des cas isolés, ces arnaques sont en réalité monnaie courante. Devant les caméras, un père de famille se fait avoir : pour lui, ce sera 60 euros la part de nougat. Une nouvelle proie vient de tomber, juste sous nos yeux.
Pour amadouer les clients, certains vendeurs présents sur les foires (ou les marchés de produits soi-disant locaux) font preuve de la plus grande habileté. Après vous avoir interpellé, ils vous font goûter leur produit, tout en vantant ses mérites à la cantonade. Puis dans un tourbillon de sucre et d'arguments commerciaux douteux, mais surtout, grâce à un stratagème bien rodé, ils vous font débourser des sommes astronomiques. "Je voulais un petit bout de nougat pour ma consommation personnelle, mais je me suis retrouvée avec 2,5 kilos", explique Léonie, dépitée.
Pour Olivier Dauvers, cela ne fait aucun doute : "c'est la technique connue par tous ceux qui vendent à la coupe : le couteau qui vrille". Le journaliste précise que le vendeur "part en haut sur une petite épaisseur et le fait aller avec un angle léger, dans la mauvaise direction pour le consommateur, pour que la base soit plus large que la pointe. Au final on n'a pas eu le sentiment d'en demander beaucoup, mais on se retrouve avec beaucoup". Ce type d'arnaque peut survenir sur tous les stands de vente à la découpe (fromage, pain d'épices, charcuterie). Malgré les demandes répétées de Léonie d'un morceau plus petit, le vendeur n'a rien voulu entendre. "C'est allé très vite, et puis il ne m'écoutait pas", raconte-t-elle. "Il l'a pesé, l'a emballé, il m'a dit "par carte ?", puis il a pris la carte, l'a mise dans le TPE, sans m'annoncer le prix".
Un nougat vendu à prix d'or, qu'elle décrit comme "très sucré et pâteux". Pas étonnant, puisque l'enquête révèle qu'il ne contient pas une once de miel, mais est fabriqué avec... du sucre et du sirop de glucose ! Conseil d'une fabricante de nougat IGP de Montélimar : "fuyez !". Car payer 168 euros pour un nougat qu'on ne trouve même pas bon, ça fait cher l'addition...