Cette pâte très moelleuse est bien plus digeste pour faire des pizzas - on peut l'acheter toute prête
Faire ses pizzas soi-même, c'est bien. Les rendre plus digestes, c'est mieux ! Selon cette diététicienne, cette pâte très moelleuse descend bien mieux que les autres...

Les pizzas surgelées, c'est du passé. Depuis plusieurs années, vous les préparez vous-même. Pour vous épargner la lecture fastidieuse des compositions à rallonge inscrites en tout petit sur les boîtes en carton, mais pas seulement. Passer au fait maison, c'est aussi la liberté de la garnir comme bon vous semble. Une base sauce tomate ou crème fraîche, une fine couche de mozza râpée ou une déferlante de gorgonzola, du jambon blanc ou du saumon fumé, avec plus ou moins de légumes (vous forcez un peu à l'approche de l'été pour affronter sereinement les essayages du bikini, forcément) et un supplément pesto, roquette ou parmesan – voire les trois à la fois. Une versatilité que n'offrent pas les industrielles, à moins de les customiser un peu.
De là à jouer les pizzaioli comme à la trattoria en jonglant avec la pâte ? Pas encore. Vous préférez assurer vos arrières avec une version prête à dérouler dégotée au rayon frais, de peur que vos ingrédients n'aient pas de chaise sur laquelle s'asseoir. Si vous lui concédez sa praticité, vous reconnaissez quand même qu'elle vous reste un peu sur la digestion. Aux dernières nouvelles, vous n'étiez pourtant pas intolérant au gluten – vous supportez très bien le pain au levain, en plus. Mais quand vous en mangez, vous terminez toujours avec le ventre gonflé comme un ballon de baudruche. Vous avez bien essayé de changer de marque, en vain.
Et si vous optiez pour une autre sorte de pâte ? Évidemment, pas question de prendre une brisée ou une feuilletée (on ne veut pas une quiche), pas plus que des tartines grillées (on n'attend pas une bruschetta non plus). Il faut à tout le moins retrouver les marqueurs d'une bonne pâte à pain, légère et moelleuse... comme la pinsa, à laquelle la diététicienne Julie Chenu s'est convertie cet été !
Bien qu'elle semble plus roborative au premier abord, cette foccacia romaine très moelleuse originaire du Latium se révèle en réalité plus légère et digeste en raison de son procédé de fabrication : "la pinsa bénéficie d'une fermentation plus longue, souvent pendant 48 à 72h, ce qui laisse le temps aux levures de prédigérer une partie des glucides complexes. Résultat : moins de ballonnements et une meilleure tolérance digestive", détaille la spécialiste nutri sur Instagram.
Une base précuite qui se démocratise dans les grandes surfaces dans le rayon des pâtes à tarte et galettes, et qui se garnit comme une vraie pizza. Julie a pour sa part étalé une crème de thon au fromage blanc, qu'elle a surmontée de très fines lamelles d'aubergines, de tomates cerises coupées en deux, de morceaux de mozzarella avant d'enfourner et de décorer de feuilles de basilic, de graines et d'un trait de crème balsamique. La dolce vita pour les papilles... et pour l'estomac !