Février sans supermarché : prêts à relever le défi en 2022 ?

Le principe du"Février sans supermarché" ? Laisser de côté la grande distribution et faire ses courses en circuits courts auprès des petits producteurs. Alors, on essaye en 2022 ?

Février sans supermarché : prêts à relever le défi en 2022 ?
© Anna Shvets - Pexels

Il n'y a pas qu'en janvier que l'on peut prendre de bonnes résolutions. Ce mois de février 2022 est peut-être l'occasion pour vous de relever un nouveau défi, à savoir le Février sans supermarché. Lancée en 2017 par le site suisse En Vert Et Contre Tout, cette initiative vous encourage à mettre de côté la grande distribution pendant au moins un mois afin de privilégier les épiceries de quartiers, les artisans et les producteurs locaux.

Février sans supermarché, qu'est-ce que c'est ?

L'idée de ce défi est bien sûr de soutenir les commerces indépendants mais aussi d'augmenter le niveau de vie des agriculteurs, très souvent mal rémunérés par les supermarchés qui cassent le plus possible les prix. En privilégiant les commerces de proximité, il est également probable de trouver des produits bruts, locaux et de saison, meilleurs pour la santé (moins d'additifs) et l'environnement. "Ensemble, nous pouvons agir localement et amorcer un cercle vertueux qui bénéficiera à la collectivité en créant du lien social, en soutenant l'emploi et l'économie locale", affirment Cloé Dutoit et Leïla Rölli, blogueuses, journalistes et initiatrices du mouvement. Et qui sait, ce mois de Février sans supermarché sera peut-être le début de nouvelles habitudes !

Comment changer ses habitudes alimentaires ?

Dans une tribune relayée par le site Geo Leïla Rölli explique qu'il "ne s'agit pas d'un boycott" mais plutôt d'interroger le consommateur sur ses habitudes alimentaires ; de passer d'un mode de consommation passif "devant l'infinité des rayons" à acteur de ses achats. Cela peut commencer par des gestes simples, comme acheter son pain chez le boulanger plutôt que dans les grandes surfaces, mais aussi découvrir les épiceries locales ou les AMAP, ou même aller sur le marché pour "réapprendre à n'acheter que l'essentiel" et au final faire des économies pour des produits de meilleure qualité. "C'est aussi l'opportunité de faire savoir aux grandes surfaces que nous ne sommes pas d'accord avec le suremballage, le kilomètre alimentaire qui explose les scores ou les politiques de prix qui écrasent les petits producteurs" ajoute Leïla Rölli.

Ce défi Février mois sans supermarché peut également être l'occasion d'amorcer un nouveau mode de consommation comme l'achat en vrac, mais aussi limiter le gaspillage alimentaire ou même apprendre à faire ses propres conserves. Alors, prêts à relever le défi ?