"Bien gérer l'après Top Chef est essentiel" : les confidences de Juan Arbelaez "Top Chef te met à niveau"
LeJournalDesFemmes.com: quelles ont été les motivations qui vous ont poussé à participer au concours Top Chef ?
Juan Arbelaez : Tout a commencé par une blague : je venais de voir le film "Jeux d'enfants" à la télé (film de Yann Samuell avec Marion Cotillard et Guillaume Canet, ndlr) lorsqu'une publicité sur Top Chef passe. Ma copine me dit : "Cap ou pas cap tu le fais ? ". Je lui réponds que je suis capable de tout, mais je n'ai pas le temps de m'occuper de l'inscription. C'est donc elle qui a fait une lettre de motivation, un CV, et a tout envoyé ! Quelques mois plus tard on m'appelle, j'ai passé les entretiens et été sélectionné. Jamais je n'aurais pensé ça possible.
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à Top Chef ?
De très beau souvenirs, des rencontres magiques. Denny, est l'un de mes meilleurs amis aujourd'hui, un "frère" pour moi. J'ai aussi gardé de très bons contacts avec Tabata, Norbert, et j'ai travaillé avec Jean. Il y a la rencontre avec les chefs aussi, ce sont des gens vraiment ouverts, avec qui on garde un lien assez intime. C'est une super expérience.
Que vous a apporté cette expérience d'un point de vue personnel et professionnel ?
Top Chef te met à niveau, cela permet de te rendre compte de tes points faibles, et surtout de mieux gérer ton stress. On ne se doute pas à quel point ce concours est dur, sans l'avoir fait. Après l'émission, ça accélère les choses, notamment vis-à-vis des chefs et des journalistes, avec lesquels tu crées des liens. Si tu n'arrives pas à gérer ton après Top Chef, ça ne sert à rien. Je ne peux pas le nier, l'émission m'a beaucoup aidé.
Cette saison, des anciens candidats ont réintégré le concours Top Chef, avez-vous été contacté par la production ?
Oui, mais cela ne me disait rien. Je voulais me consacrer à mon resto. Je souhaite y former une grande famille, et en faire parti. Je veux que La Plantxa soit à mon image, et non à celle du gars que l'on découvre derrière l'écran. Moi, ma vie, c'est cuisiner, c'est d'être derrière les fourneaux, pas derrière un écran. Top Chef c'est sympa une fois, quand tu n'as rien à perdre. Aujourd'hui trop de choses m'appartiennent et ce serait un trop gros risque de retenter l'aventure.
"Ma vie c'est cuisinier, pas d'être devant une caméra !"
Suivez-vous cette nouvelle saison ?Non. Je n'ai même pas suivi ma propre saison ! Je bosse six jours sur sept et je n'ai absolument pas le temps de regarder. Je ne vais pas passer le peu de temps que j'ai de libre devant la télé, ce n'est pas mon truc.
Vous avez travaillé avec Jean Imbert, le gagnant de ta saison. Comment s'est déroulée votre collaboration ?
Jean venait de gagner Top Chef et il cherchait quelqu'un qui puisse s'occuper de son restaurant, le gérer de A à Z. Lui, faire de la télé. C'est bien tombé car c'est que je souhaitais à ce moment. Ça tournait super bien, on avait de bons retours. Est venu le moment, où j'ai ressenti le besoin de travailler pour moi, de passer à un niveau supérieur et que les efforts me reviennent. C'était une bonne expérience, et Jean reste un bon pote.