Les confidences de Pierre Augé, un chef au grand coeur La Maison de Petit Pierre

Dans une interview, Noémie Honiat nous avait confié que faire Top Chef, c'était 10 ans de communication de gagné. Est-ce pour cela que vous avez accepté de réintégrer l'émission l'année dernière ? 
Non, je n’ai jamais fait ça par rapport à un intérêt quel qu’il soit, financier ou autre. Je le fais parce que je le sens, parce que ça me plaît. Je ne suis pas dans cette démarche. Si cela influe sur la communication de mon établissement ou ma notoriété, c’est tant mieux, mais ce n’est absolument pas ma priorité.

Vous avez racheté le restaurant familial que vous tenez à présent avec votre femme. La transmission, l’héritage, est-ce important pour vous ?   
Complètement, c'est l'essence même de mon établissement. D’ailleurs, il s'intitule "Maison de Petit Pierre" et non "restaurant de Petit Pierre" ce qui met un petit peu les points sur les i. Maintenir une ambiance chaleureuse et conviviale est primordial.

On a beaucoup entendu parler de la violence en cuisine ces derniers mois... Est-ce une situation à laquelle vous avez été confronté ? 
Oui, mais moi j’en avais besoin. Je ne peux pas dire que ce soit bien ou mal mais personnellement, cela m’a fait du bien car je suis un peu tête en l’air et tête de linotte. En revanche, il faut que ce soit juste et cohérent et ne surtout pas en abuser. La cuisine d’un restaurant, c’est une sorte de grande famille dans laquelle le chef a presque le rôle d’un papa. Cela suppose un certain respect, mutuel cela va de soi, il ne faut pas faire n’importe quoi avec ses employés. Taper ou brûler des gens, c’est intolérable !

Vous assurez au restaurant ainsi que dans les nombreux projets culinaires auxquels vous participez. Quel est votre secret ?

Ma femme ! On la chance de travailler à deux avec chacun sa partie. Ce que l’on gère vraiment ensemble c’est la famille.

Sommaire