8 choses à découvrir sur Claire Damon

Nous la rencontrons non loin de sa boutique Des Gâteaux et du Pain, dans le XVème arrondissement de Paris. Elle nous dévoile avec passion son parcours, de sa jeunesse en Auvergne à ses premiers pas dans la capitale, de Ladurée au Plaza Athénée, jusqu'à l'ouverture de ses propres boutiques. Un sans faute, rythmé entre créativité et rigueur, toujours au plus proche de la nature. Claire Damon s'inspire de la beauté qui l'entoure, qu'elle puise dans toutes les situations du quotidien. Elle revient pour le Journal Des Femmes sur ce qui l'a marqué, ses premiers coups de foudre gourmands et ses rencontres déterminantes, avec humilité et authenticité. 

C'est en cuisine que tout a commencé

"Mon parcours a commencé à la base par la cuisine, car à l'époque les chefs cuisiniers avaient vraiment le vent en poupe et étaient médiatisés". C'est d'ailleurs grâce à son apprentissage en cuisine qu'elle monte à Paris pour concourir au Meilleur Apprenti de France, qui la mène finalement... À faire de la pâtisserie !

La nature l'accompagne dans sa créativité 

Née en Auvergne, elle a un lien très fort avec la nature. Un aspect que l'on retrouve à travers ses créations. "L'Auvergne et la nature vont toujours me suivre. Plus ça va plus je me rends compte que ça a été fondamental pour moi."

Son déclic : le macaron à la vanille de chez Fauchon 

Lors de son séjour à Paris, sa mère l'emmène goûter une pâtisserie chez Fauchon. "Je m'en rappelle encore : j'étais derrière la place de la Madeleine, j'ai croqué dans un macaron à la vanille et je me souviens du goût de la vanille. Quand j'ai croqué dans ce macaron, j'ai compris qu'il y avait pâtisserie et Pâtisserie." Un déclic déterminant pour le reste de sa carrière, l'amenant à s'installer à Paris. 

Elle a travaillé avec Pierre Hermé 

"J'ai contacté Pierre Hermé. qui a accepté de me prendre en apprentissage. Je suis montée à Paris pour travailler avec lui, à l'époque il avait quitté Fauchon pour Ladurée. Avec lui, j'ai appris à travailler, j'ai appris les matières premières que je ne connaissais pas toutes, j'ai appris les tours de main et la beauté des gestes."

Elle a toujours voulu ouvrir une boutique

"J'ai toujours voulu ouvrir ma boutique, déjà petite avec ma sœur je l'imaginais en jouant, je ne saurai pas l'expliquer car mes parents ne sont pas du tout du métier. Je crois que ce qui m'a marqué c'est la beauté et le partage qui se dégage autour de la table. On ne se rend pas compte à quel point c'est capital. C'est cette beauté qui rend les choses plus douces et nous permet de les aborder avec un regard différent." 

Une histoire de famille

"Petite je voyais ma grand-mère et mon arrière-grand-mère dans la cuisine de notre maison de famille dans l'Aveyron. Il y avait une énorme table où amis et famille étaient reçus. Autour de cette table j'ai des souvenirs merveilleux, d'odeurs, de bruits, de couleurs, de discussions, de rires. Cette maison était au milieu des bois, j'ai toujours été en contact de la nature, en contact du vivant et c'est cette beauté aujourd'hui qui m'anime et qui m'inspire."

Son arme secrète ? La musique ! 

"Tous mes gâteaux ont une histoire très particulière derrière, souvent accompagnée de musique. J'ai un métier très créatif mais je suis aussi cheffe d'entreprise, j'ai donc deux casquettes. Et ce qui me permet de passer d'un état à l'autre, c'est la musique. La musique me permet de lâcher prise et passer sur quelque chose de moins concret. Ça me permet d'être assez libre pour créer sans bruit autour."

Ses actualités à venir 

Si ses pâtisseries restent sa priorité, c'est en librairie qu'on la retrouvera peut-être bientôt. "Un livre de recettes ne me disait rien. En revanche, un livre ou je peux raconter quelque chose d'un peu plus singulier, qui me correspond un peu plus, là ça m’intéresse."