Sarah (Top Chef) : "La finale face à Mohamed s'annonce très compliquée !"
Sarah Mainguy est l'une des deux finalistes de Top Chef 2021. A quelques jours du verdict, la jeune cheffe revient sur cette saison 12 pour Le Journal des Femmes.
Mercredi 9 juin, les téléspectateurs découvriront enfin le nom du ou de la grand/e gagnant/e de Top Chef 2021. Pour l'occasion, Le Journal des Femmes a eu la chance d'échanger avec Sarah Mainguy, cheffe du restaurant Vacarme à Nantes et finaliste de cette saison 12. Si la jeune femme manquait visiblement d'assurance en début de concours, elle a su s'imposer face à ses adversaires grâce à une cuisine originale, axée sur le végétal et les associations de goûts surprenantes. Découvrez les impressions de Sarah Mainguy à quelques jours de la finale de Top Chef 2021.
Pourquoi avoir voulu participer à l'émission Top Chef ?
À la base on est venue me chercher. Je n'étais pas hyper motivée pour faire de la télé mais ma famille et mes amis m'ont poussée pour participer alors j'ai tenté ma chance en me disant que de toute façon, je ne serais pas prise... Et me voilà en finale !
Comment avez-vous vécu cette saison ?
C'était vraiment super ! J'ai fait de super rencontres. On a vraiment été une bonne bande de copains avec tous les candidats, c'était très enrichissant.
Quelle a été votre première pensée en apprenant que vous étiez finaliste ?
La première réaction c'était l'étonnement. J'étais ex-aequo avec Matthias et je pensais que c'était lui qui serait finale. Ca m'a aussi beaucoup stressée car je suis quelqu'un d'assez angoissé. J'ai vécu le côté "Ah, c'est génial !" bien après.
Quelle a été l'épreuve la plus marquante pour vous ?
Il y en a eu plusieurs. J'ai beaucoup aimé l'épreuve d'Anne-Sophie Pic où il fallait réaliser une cuisson dans un légume entier et créer un transfert de goût. Je me suis sentie à l'aise, c'était vraiment cool. J'ai aussi adoré l'épreuve de Régis et Jacques Marcon et cuisiner dans une forêt ! L'épreuve dans le jardin du Ministère de la Transition Ecologique était aussi très marquante... Ce n'est pas une chose qu'on peut faire dans la vie de tous les jours ! Enfin, j'attendais vraiment avec impatience la Guerre des Restos et j'ai adoré ce moment, c'était une expérience unique.
Et celle qui vous a le plus déstabilisée ?
L'épreuve de Mohamed en demi-finale sur les macaronis était vraiment dure pour moi. Je n'en avais jamais fait et c'était un plat très technique mais j'ai fini par l'emporter... Comme quoi ! J'ai aussi été très déstabilisée par l'épreuve de la triple cuisson d'Alexandre Mazzia.
Qu'avez vous appris durant ce concours ?
J'ai appris beaucoup de choses sur moi-même et surtout à me faire plus confiance. J'ai pris conscience que finalement, j'étais capable de beaucoup de choses. J'ai aussi énormément appris des autres candidats car nous avions tous des CV et des univers très différents.
Comment avez-vous géré le changement de brigade en passant de Hélène Darroze à Paul Pairet ?
Je pense que ça a été ma plus grande chance ! Hélène Darroze m'a sécurisée et m'a fait prendre confiance en moi. De son côté, Paul Pairet m'a autorisée à pousser les limites, être plus folle et m'exprimer davantage.
Selon vous, qu'est-ce qui fait de Mohamed une adversaire redoutable pour cette finale ?
Mohamed, de par son expérience dans les grandes maisons, est un très bon technicien. Il nous a tous surpris tout au long du concours et cette finale face à lui s'annonce très compliquée...
Êtes-vous prête pour la réouverture de votre restaurant Vacarme à Nantes ?
On rouvre le 9 juin, le soir de la finale. Ca nous fait très peur car on a déjà beaucoup de réservations, on est débordés. On nous attend au tournant et on n'a pas envie de décevoir ! Mais après tant de mois de fermeture, j'espère que les gens seront indulgents.