Pourquoi Tania Cadeddu a failli ne jamais participer à Top Chef ?

Le Journal des Femmes est parti à la rencontre de Tania Cadeddu, l'une des candidates de Top Chef 2022. Elle nous a raconté pas mal d'anecdotes dont deux qui auraient pu la faire passé à côté de l'émission phare de M6.

Pourquoi Tania Cadeddu a failli ne jamais participer à Top Chef ?
© Emilie Lesur

Si vous n'avez jamais rencontré de personne solaire dans votre vie, passez les portes du restaurant Vida (Paris 10e) et vous aurez une idée très précise du bien que ce genre de personne apporte dans votre journée ! Parce qu'un portrait à la télévision vous laisse toujours un peu sur votre faim, la Rédaction a voulu en savoir plus sur l'une des candidates les plus pétillantes de la saison 13 de Top Chef : Tania Cadeddu.

Son accent n'a laissé aucun téléspectateur de M6 indifférent, Tania est originaire de Sardaigne, au sud de l'Italie, où elle a passé toute son enfance. Mais alors cet amour de la cuisine ? "Depuis petite, je cuisine les repas de Noël, de Pâques avec ma tante et c'est elle qui m'a un peu transmis le savoir-faire et la passion de la cuisine".

Les livres de cuisine de l'école ne parlait alors que d'une ville : Paris. A 18 ans, elle décide donc de partir à la capitale française et n'envoie pas moins de 350 CV pour obtenir sa première place dans un établissement parisien. Après une aventure dans un petit bistrot de luxe, les défis professionnels commencent… Voici 12 anecdoctes à connaître sur la cheffe Tania Cadeddu.

Elle aurait pu devenir danseuse professionnelle 

Tania Cadeddu : "Il m'a fallu plus ou moins un an pour maîtriser la langue française. La danse m'a énormément aidée pour me faire des amis et pratiquer. J'ai fait de la salsa cubaine. J'ai commencé au niveau débutant, j'ai fini au niveau avancé. Un jour, mon prof m'a dit : "Si tu veux avancer plus que ça il faut que tu partes à Cuba !"."

Elle a été la première femme à faire le service de nuit au Ritz

"J'ai fait la brasserie du Ritz et ensuite pour gagner un peu plus, j'ai postulé pour travailler la nuit. Le chef m'a dit "T'es sûre ? Parce qu'aucune femme n'a jamais travaillé en cuisine la nuit parce que c'est super dur…" J'étais encore plus motivée ! Et bien, il avait raison mais je m'en suis bien sortie. Pendant la Fashion Week, il y avait des commandes de filet mignon à 4h du matin, il y avait les livraisons... J'ai tenu 6 mois."

Elle n'est pas trop restaurant gastronomique

"La musique et l'ambiance sont moins familiales. Ma cuisine, je l'imagine plutôt dans un établissement bistronomique. Le mot "gastronomique" me fait peur. Il y a parfois certaines assiettes où on ne sait pas ce qu'on mange, moi j'aime quand c'est beau dans l'assiette mais on sait aussi ce qu'on va manger."

Elle maîtrise la cuisine bretonne

"J'ai pris 4 mois de congé sabbatique chez une amie qui tient le restaurant le Menez Hom à Plomodiern en Bretagne. Je lui ai appris la cuisine italienne, elle m'a appris la cuisine bretonne. C'était incroyable. C'est à ce moment-là qu'un autre ami m'appelle et me parle du restaurant de Juan Arbelaez qui cherche une cheffe. Ce qui est drôle c'est qu'en arrivant, Juan [Arbelaez] et Laury [Thilleman] me disent qu'à Vida je ne peux cuisiner ni le lait, ni le beurre, ni la crème. Je revenais de Bretagne (rires)"

Laury Thilleman adore son far breton sans beurre

"Un jour, j'ai fait un far breton à Laury sans beurre ni lait de vache. Elle a adoré ! J'ai utilisé du lait de brebis à la place qui est en plus beaucoup plus digeste."

Elle adore cuisiner végétarien

"Le fait de pas utiliser de produits au lait de vache m'a mise au défi de faire une cuisine pour tout type de demandes. J'ai souvent eu des clients végétaliens et à chaque fois, j'essayais des choses. Une cliente m'a même demandé de faire un menu dégustation pour 15 personnes pour montrer à ses amis qu'on peut manger vegan mais bien. J'ai fait des faux foie-gras, des ceviches à base falafels au barbecue, une saucisse végétalienne, un gâteau avec une crème pâtissière."

Elle appelle Juan Arbelaez et Laury Thilleman, Papito et Mamita

"Avec Juan, il y a le côté gastronomique. J'ai vraiment évolué grâce à lui, grâce à ses conseils. Il me pousse toujours vers le haut. Laury, c'est vraiment une pro du management, une femme indépendante, très inspirante."

Son plat réconfort est une spécialité sarde

"J'adore aussi la fregola aux fruits de mer, les spaghetti alle vongole, les lasagnes, le vitello tonnato. Mais ce qui me réconforte vraiment c'est le pane carasau. C'est un pain super fin, que l'on mange avec de la charcuterie."

Elle a failli ne jamais participer à Top Chef

"La casteuse m'a envoyé un message sur Instagram, j'ai fait une capture d'écran et je l'ai envoyé à Juan et tous mes potes. Le chef m'a dit de foncer. A la base, je voulais rentrer chez moi mais je me suis dit "Allez !". J'ai fait les sélections et je suis quand même rentrée en Sardaigne. Une semaine après, on me demandait de prendre le premier avion pour rentrer à Paris."

Philippe Etchebest lui a donné un conseil qui l'a marquée

"Lors de la première émission, le jury est venu me sonder pour savoir qui je choisirai comme chef de brigade. J'avais répondu que c'était déjà un grand honneur pour moi d'être là. Et Philippe Etchebest m'a répondu "Tu sais, il faut choisir dans la vie" et au moment de la dernière chance quand il a fallu choisir je l'ai regardé et j'ai dit "Vous aviez raison !"."

Elle sera au prochain Taste of Paris 

"Juan Arbelaez ayant un autre événement au moment du prochain Taste of Paris, c'est moi qui le remplacerai aux côtés de Denny Imbroisi."

Elle aimerait ouvrir un service traiteur

"J'aimerais rentrer en Sardaigne dans quelques années pour profiter de ma famille et ouvrir un petit traiteur. Je l'imagine avec cinq ou six tables, parce que j'aime la proximité, j'irais au marché, chez le primeur, le poissonnier."

Retrouvez Tania Cadeddu au restaurant Vida, 9 Rue de l'Échiquier, à Paris où elle officie comme cheffe.