Les produits qui vont augmenter dans nos supermarchés
Des produits du quotidien font l'objet de quotas dans certains supermarchés européens. Une conséquence de la guerre en Ukraine et de la volonté des ménages de faire des stocks. Et chez nous ?
Si le conflit russo-ukrainien persiste, certains produits alimentaires vont connaître une flambée des prix, et risquent même une pénurie. Pour éviter des problèmes de rationnement, les supermarchés européens s'organisent.
Des supermarchés belges mettent en place des quotas
Si l'essence faisait déjà craindre une pénurie, c'est désormais au tour des produits alimentaires de se faire plus rares. Une crainte qui ne concerne pas la France, mais qui se fait déjà sentir chez nos voisins européens. C'est le cas de la Belgique où la demande de denrées alimentaires connaît actuellement une forte hausse. Les supermarchés souhaitent éviter une pénurie soudaine telle que celle survenue lors du premier confinement dû à la pandémie de Covid-19. Pour réguler les stocks, des marques comme Colruyt, Lidl et Aldi ont donc annoncé établir des quotas par client pour certaines marchandises. "Notre fournisseur est actuellement capable de faire face à la production mais, en raison du pic soudain des ventes de ces produits, la chaîne logistique ne peut malheureusement pas suivre la cadence", a indiqué la direction d'Aldi.
En Espagne, deux magasins Lidl ont été contraints de fermer faute d'approvisionnement. En cause : la grève des routiers qui demandent des aides pour faire face à la hausse des carburants.
Quels produits pourraient être concernés ?
Parmi les produits qui pourraient venir à manquer, le blé est en principale position. Et pour cause, la Russie et l'Ukraine figurent parmi les plus gros exportateurs en Europe. Conséquence directe de la guerre, une hausse du prix du pain, et de manière générale des produits de boulangerie-pâtisserie. En Belgique, Aldi a rationné la vente du pain à trois pièces et trois paquets de farine par client.
Mais les autorités se veulent rassurantes : aucune pénurie n'est à craindre en France dans l'immédiat, inutile donc de faire des stocks. En revanche, le prix des produits du quotidien telles que l'huile de tournesol, le lait ou les œufs va encore augmenter. Pour y faire face, le gouvernement a mis en place une indemnité inflation de 100 € tandis que, de leur côté, les ménages font preuve d'initiative pour compenser la hausse des prix.