Adrien Pedrazzi, candidat à Masterchef 4 Mon plat était "à la portée d'un restaurant étoilé."

Je suis un grand fan de l'émission. Chaque année, je songeais à m'inscrire. Mes amis, à qui j'aime cuisiner de bons petits plats, m'ont mis au défi de le faire si l'émission était renouvelée. Pour eux, j'avais ma place au sein de la compétition. Lorsque j'ai vu que les inscriptions étaient ouvertes, j'ai sauté le pas et rempli ma candidature immédiatement.

Comment s'est passée la sélection ? Quelles recettes avez-vous cuisiné pour être sélectionné ? 

J'ai patienté une semaine avant de recevoir un appel : on m'a appris ma pré-sélection parmi les 7000 candidats, sur les 20 000 du départ. Je me suis rendu à Bordeaux pour la deuxième épreuve. Il fallait réaliser un plat froid "typique de notre région" en dix minutes chrono, montage et nettoyage compris. J'ai opté pour une rouelle de porc fraîche que j'ai fait frire à la manière de la pâte à merveille. Je l'ai accompagnée d'un foie gras aux épices et d'une chantilly de chutney de pruneaux et armagnac. J'étais fier de ce que j'avais fais mais j'avais la pression. Autour de moi, les plats examinés ne faisaient pas l'unanimité. Les professionnels étaient très exigeants. Finalement, quand est arrivé mon tour, un des chefs a terminé mon assiette en me disant que mon plat "était à la portée d'un restaurant étoilé". C'est à ce moment-là que j'ai commencé à y croire.

Et ensuite ?

J'ai été sélectionné pour la troisième étape, celle de l'épreuve de plats chauds, effectuée à Paris dans les studios Lenôtre. Il ne restait plus que 200 candidats. Les compliments sur ma précédente recette m'avaient mis en confiance. En plus, je m'étais préparé avant le début des épreuves avec Michel Trama. J'ai d'ailleurs réalisé l'une de ses recettes, un pigeon façon Trama avec sa sauce en réduction. Le jury a un peu tiqué sur la cuisson trop saignante du pigeon mais j'ai de nouveau été sélectionné ! Parmi les six pré-sélectionnés de la région Aquitaine, quatre ont été éliminés. Il ne restait plus qu'Eric et moi. Nous avons intégré ensemble le loft à Paris. Là-bas, nous savions que la compétition et le haut niveau allaient réellement commencer.