Une Américaine révèle ses petits secrets pour un porridge ultra-crémeux et bien plus savoureux
Envie d'attaquer la journée avec un grand bol de réconfort ? Cette blogueuse américaine nous révèle son secret pour un porridge irrésistiblement crémeux sous la cuillère...
S'il a pris d'assaut les bols des férus de nourriture healthy – qui le customisent à grand renfort de toppings ultra-colorés – le porridge n'a pas toujours bénéficié d'une image aussi glamour. Historiquement, les premières bouillies de céréales broyées ou moulues remontent à plusieurs milliers d'années, époque où les civilisations entament doucement leur marche vers la sédentarisation en s'initiant à la transformation des graminées. En Chine, il se dit que le porridge de riz aurait fait son apparition il y a 4 500 ans (eh oui…).
Notre porridge, celui que nous consommons actuellement, puise plutôt ses origines du côté de l'Écosse, terre prédestinée à la culture de l'avoine. Au XVIIIe siècle, il incarnait le "plat du pauvre" par excellence : on faisait tout simplement gonfler ses flocons sur le feu dans de l'eau ou du lait, avant d'ajouter une pincée de sel et une noisette de beurre. Dans les régions rurales, on le préparait même en grande quantité pour le consigner dans des récipients en bois, en vue de le découper en tranches ou de le réchauffer les jours suivants. Rien de franchement alléchant ni instagrammable en définitive…
Aujourd'hui, le porridge se fait diablement plus gourmand, en se déclinant en mille et une variations sucrées à l'heure du petit déjeuner. La vraie difficulté de l'exercice ? Obtenir pile la bonne consistance dans la casserole : ni trop fluide (autant boire directement un bol de lait), ni trop épaisse (pour éviter un effet "parpaing" dans l'estomac de bon matin). Yasmeen Ali, blogueuse culinaire américaine, a dévoilé à sa communauté ses petits secrets pour obtenir "le" porridge parfait, à savoir crémeux à souhait.
Première astuce : combiner petits et gros flocons d'avoine. Les premiers, dits "à cuisson rapide", se décomposent rapidement pour donner un rendu très creamy, quand les seconds gardent leur moelleux. À choisir entre les deux ? Mieux vaut utiliser les plus petits. Second "tip" : faire gonfler son avoine dans un mélange moitié lait, moitié eau (voire seulement dans du lait si celui-ci n'est pas très épais), mais jamais uniquement dans de l'eau, sous peine d'obtenir une bouillie fade sans aucun velouté. Troisième point : incorporer une purée d'oléagineux pour plus d'onctuosité (et de goût) – le cœur de notre experte en porridge penche pour le beurre de tournesol, mais libre à vous d'en choisir un autre, évidemment.
Enfin, le plus surprenant pour la fin : surcuire légèrement ses flocons par rapport au temps préconisé sur les paquets. Pour notre spécialiste, il faudrait compter environ 8 minutes sur le feu pour une texture soyeuse en bouche.
Si malgré tous ces conseils avisés, vous ratez encore votre porridge au saut du lit, vous pourrez vraiment dire que vous n'avez pas de bol !