Christophe Roussel à l'assaut de la Butte Montmartre "Mon rêve ? Avoir un corner à New York"'
De l'Uruguay à Tahiti
Pour se renouveler, le chocolatier puise son inspiration dans son quotidien. "Les voyages, les expos, les plats dégustés au restaurant, les échanges avec Julie et les collègues m'influencent", confie-t-il. Globe-trotteur, Christophe Roussel a attendu d'avoir côtoyé des chefs de renom en Uruguay, Suisse, à Saint-Barthélemy ou encore Tahiti, avant de poser ses valises en France. Il ouvre sa première boutique en Bretagne en 1993 et patiente 15 ans de plus pour s'implanter à Guérande. Là-bas, il utilise au maximum les produits locaux : la fleur de sel, les framboises Tulameen, "les plus savoureuses" et produites spécialement pour lui.
Venir à Paris, il n'y avait jamais songé. C'est la capitale qui est venue à lui. Des touristes parisiens, trop impatients d'attendre l'été pour dévaliser la boutique bauloise de Christophe Roussel, lui ont montré la voie.
Le rêve américain
En 2009, Christophe Roussel se lance et ouvre son Bar à Chocolat dans le 7ème arrondissement à Paris. Le succès est immédiat. Depuis, il ne cesse de se renouveler en proposant chaque année de nouvelles collections.
Et après Paris ? "New York peut être". Son rêve: ouvrir un corner dans la ville qui ne dort jamais. De l'autre côté de l'Atlantique, il a participé pour la première fois l'an passé au Chocolat Show, la version US de notre Salon du chocolat parisien. Avec une carte de visite estampillée "World Best Chocolate" et " jury du MOF*", la Grosse Pomme lui fait les yeux doux.
En attendant de réaliser son rêve américain, Christophe Roussel envisage de publier un livre de pâtisserie, "d'ici l'année prochaine" et de lancer des cours de pâtisserie en Bretagne, au sein de ses ateliers. En compagnie du fiston peut être, 17 ans et apprenti de son père à Guérande. Chez les Roussel, on a le chocolat dans le sang.
* Meilleur Ouvrier de France