Planet-score : l'idée d'un score environnemental sur les aliments fait son chemin

À l'image du nutri-score affiché sur les emballages alimentaires, l'idée d'un "planet-score" fait son chemin chez les Français. Une étude du groupe BVA, commandée par le collectif En Vérité (qui regroupe plus de 60 marques dont Candia, Entremont ou encore Yoplait), révèle en effet que les consommateurs sont en attente d'un étiquetage environnemental afin de mieux choisir leurs produits du quotidien, mais aussi forcer certaines industries à faire des efforts. Le gouvernement a d'ailleurs entamé une concertation avec les différents acteurs du secteur pour proposer un étiquetage en rayon d'ici la fin 2023, dans le cadre de la loi Climat.

Prendre conscience de l'impact de l'alimentation sur l'environnement

Pour cette enquête, BVA a interrogé 1.000 personnes représentatives de la population française. Plusieurs produits leur ont été proposés, d'abord sans étiquetage environnemental, puis avec un "Planet-Score", élaboré par l'Institut de l'Agriculture et de l'Alimentation biologique (ITAB). Chaque étiquette annonçait un score allant de A à E en fonction de son impact sur le climat, la biodiversité ou encore l'utilisation de pesticides.

Selon Régis Olagne de BVA, ce test Planet-score a été concluant. D'après les utilisateurs, il est "simple à utiliser", permet de "comprendre et [faciliter] le choix" des aliments. Les consommateurs ont en effet eu tendance à réviser leurs choix alimentaires en fonction de la note environnementale attribuée au produit. Les sondés attendaient notamment des "engagements concrets" de la part des marques, comme la non-utilisation des pesticides, un mode d'élevage respectueux, la préservation du climat, de la biodiversité et des ressources.