Coquelet : en cocotte, au four, cuisson, en crapaudine

Belle alternative au poulet, le coquelet révèle une chair particulièrement tendre. On vous dit tout sur cette volaille originale et on vous donne conseils et astuces pour bien la choisir, la conserver et la cuisiner.

Coquelet : en cocotte, au four, cuisson, en crapaudine
© sauvignon/123RF

Pas assez nombreux pour se régaler d'un poulet entier ? Pensez coquelet ! Cette volaille très prisée pour ses qualités organoleptiques mérite vraiment qu'on s'y intéresse de près et se cuisine de multiples façons.

Histoire et caractéristiques du coquelet

Volaille de la famille des galliformes, le coquelet est un jeune poulet mâle de moins de 40 jours (au-delà, il devient poulet !). Il est issu de la domestication d'une espèce sauvage particulière, "le Coq doré" et est généralement tué à l'âge de 4 à 5 semaines. Plutôt petit, il pèse entre 350 g et 650 g et sa chair, blanche ou jaune, est particulièrement tendre et peu grasse. Sa saveur est également moins marquée que celle du poulet. S'il n'existe pas d'IGP ni d'AOP, on trouve toutefois des coquelets Label Rouge, garantissant des conditions d'élevage optimales (alimentation 100% végétale, plein air,…) et une qualité gustative supérieure.

Les calories et les infos nutritionnelles du coquelet

A l'image des autres volailles, le coquelet est une très bonne source de protéines qui contiennent les 9 acides aminés essentiels à l'organisme. Ces macro-nutriments jouent un rôle structural fondamental essentiel : ils entrent dans la composition de tous les tissus de l'organisme et contribuent à la fabrication des hormones et des anticorps.

Le coquelet est également une viande assez peu calorique, dans la mesure bien entendu où l'on évite de manger la peau, beaucoup plus riche en matières grasses. Il apporte aussi des minéraux et oligo-éléments tels que du potassium, du zinc ou du sélénium (au fort pouvoir antioxydant). On y trouve aussi des vitamines du groupe B, impliquées dans le métabolisme.

Valeur nutritionnelle du coquelet pour 100 g  
Protides 24 g
Glucides - g
Lipides 6 g
Calories 160 kcal

Comment choisir le coquelet ?

Choisissez un coquelet à la chair ferme et à la peau non abîmée et préférez les volailles certifiées Label Rouge. Le coquelet jaune, plus rustique, a la réputation d'être plus goûteux que le blanc. Il parfait pour les petites tablées et peut régaler 2 personnes.

Comment conserver le coquelet ?

Le coquelet se conserve environ 5 jours, dans la partie la plus froide du réfrigérateur (entre 0 et 4°C), enveloppé dans un linge propre. Vous pourrez également le congeler au moins 6 mois sans problème. Il vous suffira de le laisser lentement décongeler au réfrigérateur pendant 24 h avant de le cuisiner. Une fois cuit, le coquelet peut se garder 2 à 3 jours, toujours au frais.

Comment cuisiner et déguster le coquelet ?

Un seul impératif : ne le sur-cuisez pas ! Le coquelet étant une volaille jeune à la chair tendre, il supporte mal les cuissons trop intenses et trop longues. Comme sa chair est moins goûteuse que celle du poulet, elle gagne à être bien assaisonnée ou même à être marinée avant cuisson. N'hésitez pas à le laisser macérer dans un mélange d'huile d'olive, sel, poivre, ail et romarin avant de le cuire au four (pour avoir une peau bien croustillante) ou en cocotte. Comptez environ 30 min pour un coquelet de 500 g. Vous pourrez également l'ouvrir en crapaudine (entaillé au niveau de la poitrine puis aplati), l'arroser d'huile d'olive, le parsemer d'herbes ciselées ou d'épices et le cuire au barbecue ou sous le grill du four.

Comme le poulet ou la pintade, le coquelet peut parfaitement être farci, histoire de lui donner un petit côté festif et de rehausser ses saveurs : farce fine à base de champignons, herbes, truffe ou foie gras, ou pourquoi pas à base de châtaignes et de boudin blanc. Accompagnez-le d'une poêlée de champignons ou de pommes de terre, d'une purée de céleri ou encore d'un riz basmati au safran.

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