Pourquoi mange-t-on une dinde à Noël ?
Depuis des siècles, la dinde farcie est un immanquable parmi les repas de fêtes, cette viande étant particulièrement consommée durant Noël. Mais que se cache-t-il derrière la tradition de la dinde de Noël ?
Aux côtés du foie gras, du saumon fumé et des noix de Saint-Jacques, la dinde de Noel est un incontournable de nos tables de fêtes. Pour cause, son goût exotique et sa chair tendre font de cette viande un plat idéal de l'hiver, mais aussi un met réconfortant pour fêter la fin de l'année en grande pompe. Mais pourquoi mange-t-on de la dinde à ce moment particulier de l'année ? Il faut remonter à plusieurs siècles pour comprendre l'histoire qui se cache derrière la dinde farcie de Noël et les raisons de sa popularité durant des fêtes.
D'où vient la tradition de la dinde de Noël ?
En 1492, Christophe Colomb et sa flotte découvrent l'Amérique et tombent nez à nez avec ce drôle d'oiseau, plus gros qu'un poulet. Pensant être arrivés en Inde, les colons appellent l'animal "poule d'Inde", avant d'adopter le nom "dinde". Ce n'est qu'au 16e siècle, qu'elle sera introduite en Europe par les colons soucieux de la faire découvrir aux populations.
Quel était le plat de Noël avant l'apparition de la dinde ?
En Europe, il était coutume de déguster de l'oie - animal solaire et symbole de protection et prospérité - à Noël. Plus grosse que le poulet et moins onéreuse que l'oie, la dinde s'est petit à petit invitée sur les tables festives. Il semblerait que la première dinde mangée lors d'un repas de Noël ait été servie à la table de l'empereur Charles VII au 18e siècle. Son exotisme et sa rareté ont fait de cette volaille, un produit de choix pour célébrer les fêtes de fin d'année, tout en régalant la tablée. Depuis, elle s'est imposée dans les foyers européens.