Interview de Romain Tischenko "Je ne suis pas un people, je suis cuisinier"
Qu'est-ce qui vous donne la pêche ?
Mon restaurant.Quel plat ne vaut pas un radis ?
Selon moi aucun. En cuisine, il n'y a pas de certitude. Ce qui plait à certains, peut déplaire à d'autres.Vous sentez-vous mûr comme un coing d'ouvrir un autre établissement ?
Pas dans l'immédiat, mais à terme, oui, bien sûr.Un de vos plats qui a fait chou blanc ?
Ils peuvent tous potentiellement faire chou blanc... Mais l'avantage de changer quotidiennement de carte, c'est que cela ne se produit qu'une fois !Dans un dessert, la cerise sur le gâteau ?
Qu'il n'y ait pas de sucre... ou du moins qu'il ne soit pas trop sucré. Je ne suis pas un grand amateur de sucre. Dans mon restaurant, je ne propose jamais de "grosses" pâtisseries. Je préfère miser sur la légèreté et le fruité. Hier par exemple, j'ai proposé un dessert à base de fraise et de rhubarbe crue, quelque chose de très frais, un peu acidulé. J'y ai ajouté un peu de sucre car il faut aussi plaire aux amoureux des desserts... On ne cuisine pas pour soi après tout !Le gratin, ça vous inspire quoi ?
L'hiver.Vous êtes-vous senti pressé comme un citron après votre victoire à Top Chef ?
Oui, par les journalistes !Avez-vous pris le melon ?
Je ne crois pas. Je ne suis pas un people, mon job à moi, c'est de cuisiner.Vous arrive-t-il de raconter des salades ?
Non.Pour vous, c'est quoi le piment de la vie ?
Un dimanche ensoleillé pour profiter de son jour off à une terrasse.Haut comme trois pommes, vouliez-vous déjà vous lancer dans la cuisine ?
Oui. Dès le collège je me voyais déjà cuisinier."Je n'aime pas rester sur mes acquis"